L'organisation avait présenté sa nouvelle stratégie en décembre dernier, après s'être excusée officiellement auprès des Haïtiens, de sa resoonsabilité dans l'introduction en octobre 2010 de la maladie par le biais de ses casques bleus népalais.
Une épidémie qui a fait une dizaine de milliers de morts dans le pays et affecté des centaines de milliers d'autres personnes.
L'ONU soutient que depuis, elle sollicite sans arrêt des Etats membres, des fonds pour financer son plan, pour que d'une part, elle augmente les interventions pour contrer la maladie et que d'autre part, elle fournisse un appui matériel aux communautés plus affectées.
Au total, les Nations -Unies sont à la recherche de 400 millions de dollars pour les deux prochaines années, un montant qu'elle est loin d'atteindre, a averti Mohammed , lors d'une réunion de l'assemblée Générale.
A la date du 20 avril 2017, elle n'avait obtenu que 2.7 millions de dollars pour le fonds créé avec les apports du Chili, de la France, de l'Inde, du Liechtenstein, de la Corée du Sud, du Sri Lanka et du Royaume Uni.
Cependant, de façon separée, le Canada et le japon se sont engagés à apporter 7 millions de dollars pour financer la première partie du plan.
" Sans ressources additionnelles, les efforts de réponse et de contrôle intensifiés contre le choléra ne pourront s'intensifier en 2017 et 2018, a averti la vice-secrétaire générale, António Guterres, vont continuer à sensibiliser les leaders mondiaux.
En outre, Guterres, a fait savoir aux Etats membres qu'il considère la posssibilité de renoncer à un montant de 40.5 millions de dollars qui devraient être assignés aux opérations de l'ONU en Haïti pour les affecter aux efforts contre le choléra.
La vice-secretaire -générale a prévenu qu'actuellement, il n'y a pas de fonds pour la deuxième partie du plan, celle de l'appui matériel aux Haïtiens.
Jusqu'à maintenant, l' ONU évite de parler de compensations ou de réparations pour les victimes et les familles des victimes, cependant, elle dit croire que ce fonds est une expression concrète des remords" de l'organisatión.
Pendant des années, en dépit du fait que de nombreux experts issus de partout ont reconnu la responsabilité des soldats de l'ONU dans l'introduction de la maladie en Haïti, l'organisation internationale a fait toutes sortes de gymnastiques pour tenter de nier ses torts.
Ce n'est qu'à la fin de son mandat que le prédecesseur d'Antonio Guterres, Ban Kimoon, a admis le fait.
En tout cas, des réclamations restent pendantes devant la Justice.
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