vendredi 9 juin 2017

Le chef du Parquet de Port-au-Prince tente de réduire l'importance du travail de son préhpdecesseur, notammet en ce qui a trait aux funerailles de prisonniers


Port-au-Prince, le 8 juin 2017 - (AHP) - Si le passage de Me Jean-Danton Léger à la tête du parquet de Port-au-Prince, a été entre autres marqué par son souci d'organiser ds funérailles décentes pour les détenus décédés au pénitencier national, son successeur Clamé-Ocman Daméus dit n'y voir pas que matière a félicitation.

Ce jeudi, lors de la présentation d'un rapport du commission présidentielle sur la situation carcérale dans le pays, le commissaire du gouvernement a souligné que les chiffres communiqués par son prédécesseur qu'il n'a pas cité nommément, sont supérieurs a ceux qu'il dit avoir vérifiés.

En effet, selon Me Daméus, entre septembre 2016 et février 2017, seuls 44 détenus sont morts au plus grand centre carcéral du pays. Le chef du parquet évoque aussi de présumés  cas de corruption dans l'organisation des funérailles sous l'ancienne administration.

Il faut dire que, sous la direction de Me Léger, entre juillet et décembre 2016, 18 prisonniers sont morts en détention. Le 20 janvier dernier, les funérailles de 20 détenus avaient été organisées en l'église St-Anne, alors qu'une dizaine de corps attendaient a la morgue. 

Environ un mois plus tard, soit le 21 février, les obsèques de 20 prisonniers avaient lieu, toujours en l'Eglise sainte-Anne et, fait inédit, outre des représentants d'organisations de droits humains et de la commission justice de la chambre des députés, les ambassades américaine et française à Port-au-Prince avaient également délégué leurs représentants.

S'il y a une chose sur laquelle, les deux chefs de parquet sont par contre d'accord, ce sont les causes des décès de détenus dans les centres carcéraux, a savoir surpopulation carcérale, terrain favorable aux maladies dont le SIDA et la tuberculose ainsi qu'une carence au niveau nutritionnel.

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