Port-au-Prince, le 20 juin 2017 - (AHP) - Des centaines d'étudiants ont manifesté ce mardi à Port-au-Prince pour exiger justice et réparation en faveur de leur camarade John Rock Gourgueder Jean, renversé le 12 juin dernier, par un véhicule que pilotait le doyen de la faculté d'ethnologie (FE), Jean Yves Blot.
La manifestation qui s'est déroulées sans incidents majeurs, avait débuté devant les locaux de la FE au Champ-de-Mars pour prendre fin devant le parquet au bicentenaire. Sur tout le parcours, les protestataires réclamaient à coups de slogans, l'arrestation de M. Blot.
Ce dernier, ont-ils dit, a commis un acte criminel, pour avoir sciemment roulé sur l'étudiant qui réclamait sa réintégration à l'UEH d'ou il a été chassé, en compagnie de 18 autres étudiants, après avoir occupé pendant 5 mois les locaux du rectorat de l'UEH.
Quelque soient les griefs qu'on pourrait avoir contre lui, c'est un être humain auquel le doyen Blot a tenté d'ôter la vie et il mérite que son cas soit pris en considération car il souffre atrocement, ont affirmé nombre de ses camarades.
Ces étudiants ont, une nouvelle fois, pressé les autorités judiciaires, notamment le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, de mettre l'action publique en mouvement contre M. Blot qu'ils ont qualifié de criminel.
C'est dommage que jusqu'ici, aucune suite n'a été donnée à la plainte que nous avons déposée la semaine dernière au parquet contre le doyen, s'est insurgé un étudiant.
Le doyen Jean Yves Blot qui dément avoir délibérément renversé l'étudiant avait lui aussi annoncé son intention de porter plainte contre ceux qui l'accusent de criminel. Il s'était d'ailleurs dit prêt a se défendre en justice.
Depuis plus d'un an, presque toutes les entités de l'université d'Etat d'Haïti sont dysfonctionnelles avec des mouvements de grève quasi-quotidiens.
L'école normale supérieure est paralysée depuis plus d'un an, la faculté des sciences humaines depuis trois ans et maintenant c'est au tour de la faculté d'ethnologie de suspendre ses activités académiques et administratives depuis les incidents du 12 juin.
Il faut dire que les étudiants ont refusé de reconnaitre la commission mise sur pied par le rectorat de l'UEH pour faire la lumière sur ces incidents, arguant qu'elle est composée notamment de personnalités réputées proches du professeur Blot et qui vont, à coups sûrs, chercher à le défendre et le blanchir.
P;usieurs de ceux qui s'élèvent aujourd'hui contre les étudiants, sont ceux-là mêmes qui les avaient pousses dans la rue en 2003/2004, leur promettant l'autonomie de l'université.
Tout comme pour les militaires démobilisés conduits par Ravix Remissainthe, les promesses des étudiants se sont transformées en cauchemar.
La manifestation qui s'est déroulées sans incidents majeurs, avait débuté devant les locaux de la FE au Champ-de-Mars pour prendre fin devant le parquet au bicentenaire. Sur tout le parcours, les protestataires réclamaient à coups de slogans, l'arrestation de M. Blot.
Ce dernier, ont-ils dit, a commis un acte criminel, pour avoir sciemment roulé sur l'étudiant qui réclamait sa réintégration à l'UEH d'ou il a été chassé, en compagnie de 18 autres étudiants, après avoir occupé pendant 5 mois les locaux du rectorat de l'UEH.
Quelque soient les griefs qu'on pourrait avoir contre lui, c'est un être humain auquel le doyen Blot a tenté d'ôter la vie et il mérite que son cas soit pris en considération car il souffre atrocement, ont affirmé nombre de ses camarades.
Ces étudiants ont, une nouvelle fois, pressé les autorités judiciaires, notamment le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, de mettre l'action publique en mouvement contre M. Blot qu'ils ont qualifié de criminel.
C'est dommage que jusqu'ici, aucune suite n'a été donnée à la plainte que nous avons déposée la semaine dernière au parquet contre le doyen, s'est insurgé un étudiant.
Le doyen Jean Yves Blot qui dément avoir délibérément renversé l'étudiant avait lui aussi annoncé son intention de porter plainte contre ceux qui l'accusent de criminel. Il s'était d'ailleurs dit prêt a se défendre en justice.
Depuis plus d'un an, presque toutes les entités de l'université d'Etat d'Haïti sont dysfonctionnelles avec des mouvements de grève quasi-quotidiens.
L'école normale supérieure est paralysée depuis plus d'un an, la faculté des sciences humaines depuis trois ans et maintenant c'est au tour de la faculté d'ethnologie de suspendre ses activités académiques et administratives depuis les incidents du 12 juin.
Il faut dire que les étudiants ont refusé de reconnaitre la commission mise sur pied par le rectorat de l'UEH pour faire la lumière sur ces incidents, arguant qu'elle est composée notamment de personnalités réputées proches du professeur Blot et qui vont, à coups sûrs, chercher à le défendre et le blanchir.
P;usieurs de ceux qui s'élèvent aujourd'hui contre les étudiants, sont ceux-là mêmes qui les avaient pousses dans la rue en 2003/2004, leur promettant l'autonomie de l'université.
Tout comme pour les militaires démobilisés conduits par Ravix Remissainthe, les promesses des étudiants se sont transformées en cauchemar.
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