Santo-Domingo, 20 juin 2017- (AHP)- Le secteur privé dominicain s'est déclaré ouvert à écouter les autorités haïtiennes sur les nouvelles mesures d'interdiction imposées aux produits dominicains, afin qu'ils trouvent ensemble des solutions définitives aux problèmes qui affectent le commerce bi-national.
C'est ce qu'a rapporté mardi la presse dominicaine.
Le président de la Fédération des chambres de commerce de la République dominicaine (FEDOCAMARAS), Claudio Fernández, a fait savoir que si les mesures d'interdiction des autorités haïtiennes se fondent sur la santé végétale et animale et sur une absence de soins dans la production des aliments, elles n'ont pas leur raison d'être, puisque les produits exportés vers Haïti, accordent beaucoup d'importance à ces paramètres.
Il s'est également plaint des règles du jeu d'Haïti vis-à-vis de la republique dominicaine en matière commerciale. Et il en resulte qu'aucun autre pays ne souffre de cette frequente valse d'impositon et de levée de mesures à la quelle sont confrontés les expotateurs dominicains.
L'homme d'affaire enjoint le Ministère des affaires étrangères d'initier conjointement avec le secteur privé et les autorites des deux pays, un diálogue sincère et ouvert qui soit capable de mettre fin aux interdictions à répétition.
M Fernández a fait savoir que, de concert avec une commission de haut niveau du secteur avicole privé dominicain, il s'est réuni récemment avec les hommes d'affaires haïtiens impliqués dans le commerce des oeufs.
" Haití a un déficit de 75% dans la production des oeufs, ce que d'ici nous pouvons combler sans grande difficulté, a indiqué le président de la Fédération des chambres de commerce de la République dominicaine", a indiqué Fernandez.
Des hommes d'affaires haïtiens qui ont souvent prôné le boycott des produits dominicains en raison, entre autres, des mauvais traitements infligés aux Haïtiens en République dominicaine, affirment qu'Haïti est capable de satisfaire la consommation locale.
Les Dominicains font aussi, souvent l'objet de critiques, dans le sens que les produits exportés vers Haïti ne sont pas vendus dans les super-marchés dominicains, en raison de leur mauvaise qualité.
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