mercredi 21 juin 2017

Des secousses telluriques enregistrées dans la Grande -Anse et les Nippes. Le directeur du bureau des mines et de l’énergie, Claude Preptit, souligne que le fait que l’épicentre se situe en dehors des failles majeures suggère l’existence d’autres failles inconnues




Port-au-Prince, le 21 juin 2017 - (AHP) - La terre a tremblé  mardi en Haïti. Il s'agissait d'une secousse de magnitude 4.5, dont l'épicentre a été enregistrée à 84 kilomètres au nord de la ville de Jérémie, soit à mi-chemin entre cette ville du département de la grande-anse (sud-ouest) et Bombardopolis dans le nord-ouest.

Le directeur du bureau des mines et de l'énergie, l'Ing  Claude Preptit, informe que la secousse a été fortement ressentie dans plusieurs villes du département des Nippes. Il a fait savoir  que son épicentre a été localisée en dehors des failles majeures que sont la faille septentrionale dans le nord et celle de la presqu'île du sud.

Cela, dit-il, suggère que d'autres failles, jusqu'ici inconnues seraient en train de libérer de l'énergie. Il faudra, en cas de répétition tout au long de l'année, trouver sa tracée et, en fonction de la ville exposée, avertir les citoyens sur les comportements à adopter, a encore souligné l'ingénieur-géologue.

Déjà le week-end dernier, soit le vendredi 16 juin, un tremblement de terre de faible magnitude a été enregistré a Anse-a-veau et un autre à Delmas.

Si les scientifiques n'ont pas encore établi de manière concrète les rapports de cause à effet entre la chaleur et les tremblements de terre, l'ingénieur Preptit affirme remarquer qu'en général, en Haiti, plusieurs petits séismes sont enregistrés en période de forte chaleur.

Il rappelle qu'entre le 22 et le 26 juillet 2016, plusieurs petits séismes avaient été enregistrés dans la capitale haïtienne. L'identification des failles actives nécessite des recherches pointues, rappelle Claude Prepti, précisant le rôle important que l'université est appelée à jouer dans cette perspective.

Toutefois, M. Preptit déplore que dans le pays, les universités ne disposent pas réellement de laboratoires de recherches pour aborder ce type de problème.

Rappelons que l'école nationale de géologie appliquée ENGA, la seule entité étatique dédiée a la formation des géologues, est actuellement en crise, à l'instar de plusieurs facultés de l'université d'état d'Haïti. Depuis la destruction de ses locaux par le tremblement de terre de janvier 2010, ses étudiants sont a la merci de bienfaiteurs.

Ils ont été logés pansant 7 ans dans un espace qu'ils jugent exigü a Haïti Tec. Puis, le ministre de l'éducation nationale Pierre Josué Agenor Cadet leur aurait proposé de s'installer dans les locaux de l'école nationale république du Canada qui compte déjà plusieurs vacations. Par la suite, ils se sont installés, pratiquement de force dans les locaux qui abritaient autrefois l'école des infirmières au centre-ville.

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