mercredi 7 juin 2017

Les organisations de droits humains inquiètes face à la recrudescence de l'insécurité et appellent le CSPN à assumer ses responsabilités


Port-au-Prince, le 6 juin 2017 - (AHP) - Alors que le chef de la Primature affirme que la situation securitaire du pays est meilleure aujourd'hui qu'il y a un an, des responsables d'organisations de droits humains continuent de renoncer à la recrudescence de l'insécurité et invitent les autorités compétentes, dont le chef du CSPN, a prendre des mesures pour éviter que la situation ne s'aggrave.


C'est le cas notamment du secrétaire exécutif du réseau national de défense de droits humains, RNDDH, Pierre Espérance se dit très préoccupé en pense la confusion au sein du haut commandement de la PNH, avec des menaces de changements dans des postes clés, affecte la motivation des policiers.

Le militant des droits humains pense également que la crise qui ronge plusieurs secteurs, alimentant un climat d'instabilité, favorise aussi la recrudescence du banditisme.

C'est aussi la lecture de la  directrice Exécutive de la commission justice et paix de Port au Prince, Jocelyne Colas Noel exprime qui se dit inquiète face à la brusque augmentation des cas de banditisme dans la capitale haïtienne ces derniers jours.

Pour Jocelyne Colas, les assassinats récemment commis démontrent que les autorités policières  n’ont pas le contrôle des armes à feu en circulation dans le pays.

Elle encourage elle aussi les autorités compétentes à prendre des mesures drastiques en vue de neutraliser les bandits.

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