L'UNNOH, le Mouveent de liberté, égalité pour la Fraternité (Moleghaf), le Mouvement démocratique populaire (MODEP), le GRAD, le MODOD et les autres estiment que la crise actuelle est le resultat de la crise structurelle qui frappe l'UEH depuis de nombreuses années.
"Elle est enracinée dans la crise globale qui détruit la société haïtienne, estiment les organisatons qui croient aussi que c'est le résultat de l'irresponsablité des dirigeants et de la mauvaise gestion de l'Université au cours de ces 20 dernières années.
Il y a des risques que la crise de l'Université débouche sur un bain de sang, selon les signataires de la prise de position, qui croient cependant qu'aucune des dimensions de la crise ne peut justifier ce qu'ils appellent l'acte criminel pepétré le 12 juin par le doyen de la faculté d'Ethnologie Jean Yves Blot contre l'etudiant John Rock Gourgueder Jean.
M Blot est accusé d'avoir roulé avec son véhicule sur le corps de l'étudiant, ce que dément le doyen.
Les organisations ont appelé la justice à assumer ses responsablités, en forçant M. Blot à donner des explications sur son acte.
Les 15 organisations ont également dénoncé les "coups bas" du professseur John Picard qui aurait taxé l'organisation estudianine LAKOU, d'organisation crimiminelle. Elles promettent de lui donner une reponse appropriée.
Elles ont aussi appelé tous les acteurs responsables de l'UEH à mettre en place une commission de travail sur la réforme de l'Université.
" Les acteurs doivent aussi se mobiliser pour mettre en place un conseil de transition à la tête de l'UEH . Le Conseil de transition aura pour mission de rouvrir toutes les facultés fermées, lancer un processus de réforme, réintegrer les étudiants exclus arbitrairement, faire la lumière sur tous les dossiers obscurs à l'UEH dont la disparition de chèques et l'organisation de bonnes élections pour créer un conseil exécutif et un consei universitaire élu à la tête de l'Universitee ainsi qu'un conseil de coordination à la tête de la fac d'Ehnlogie.
Les organisations en ont profité pour appuyer la mobilisation des ouvriers du textile relancée cette semaine, pour continuer de réclamer un salaire minimum à 800 gourdes, de meilleures conditions de travail et la reintégration des ouvriers révoqués.
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