Port-au-Prince, le 17 juillet 2017 - (AHP) - Le désaveu du conseil supérieur des salaires CSS se poursuit.
Apres le rejet quasi-unanime du rapport proposant une maigre augmentation du salaire minimum dans les différents secteurs d'activités, soit seulement 35 gourdes d'augmentations pour les ouvriers de la sous-traitance, la présidence qui l'avait mandaté vient de lui demander de revoir sa copie.
Dans une correspondance en date du 14 juillet, le ministre des affaires sociales, Roosevelt Bellevue, a invité les membres du CSS à procéder à une réflexion plus approfondie de ses recommandations.
Le CSS disposait, a partir de cette date, d'un délai de 72 heures pour faire ce travail, afin, écrit M. Bellevue, de mettre un terme rapide et durable à un tel sujet de préoccupations.
Le titulaire du MAST, très décrié par les ouvriers du textile, met en avant la volonté du président Jovenel Moise de prendre une décision juste et appropriée en vue de garantir l'amélioration des conditions de travail des salariés et maintenir la confiance des investisseurs.
Le sénat avait adopté la semaine dernière une résolution demandant au chef de l'Etat de ne pas publier le rapport du CSS tel qu'il a été élaboré et rejeté par de nombreux secteurs.
Le rapport du CSS proposait un ajustement de 35 gourdes du salaire de base des ouvriers du textile. Lequel salaire devrait passer de 300 a 335 gourdes le mois, pendant que les syndicalistes réclament 800 gourdes comme salaire minimum par jour.
Les agents de sécurité qui percevaient un salaire minimum de 285 gourdes se sont vu donner une maigre augmentation de 15 gourdes.
Ce qu'ils dénoncent eux aussi rappelant que, chaque absence de leur part entraine une pénalité de 1000 gourdes et c'est justement cette somme qu'ils réclament dorénavant.
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