mercredi 20 septembre 2017

Le vice-président du Sénat, Jean-Marie Junior Salomon estime "le président Jovenel Moïse mal placé pour parler de corruption, parce qu'empêtré lui-même dans plusieurs scandales de corruption"



Port-au-Prince, le 20 septembre 2017- (AHP) - Le vice-président du Sénat, Jean-Marie Junior Salomon a sévèrement critiqué mardi le presidentJovenel Moise, pour avoir déclaré que ce sont des corrompus qui s'opposent à son budget. 

Le Sénateur du Sud estime que le président Moise est mal placé pour dénoncer la corruption, , arguant que le chef de l'Etat est lui-même empêtré dans plusieurs scandales de corruption, citant notamment l'argent des contribuables qu'il avait emprunté pour ses propres affaires. Il est de plus accusé d'implication dans le blanment des avoirs.

Jovenel Moïse a fait ces déclarations, en marge de sa participation à la 72e session ordinaire de  l'assemblée genérale des Nations-unies à New-York. 

Ce budget  (qui fait la part belle particulièrement  à l'Exécuitf et au Législatif) va faire baisser le niveau de corruption en Haiti, a tenté de faire croire le président Jovenel Moise qui soutient que c'est pour cela que des gens en ont peur.

Il a dénoncé ceux qui, a-t-il dit, vivent uniquement de la corruption et d'ajouter qu'aujourd'hui, au plus haut sommet de l'Etat, il a été décidé de mettre  l'argent des contribuables au service de tous et non au bénéfice d'un seul homme.

"Le président Moise est mal placé pour dénoncer la corruption, répond le sénateur Salomon, arguant que le chef de l'Etat est lui-même empêtré pas plusieurs scandales de corruption, citant notamment l'argent des contribuables qu'il avait obtenu pour ses propres affaires.

Est-ce-qu'il a déjà remboursé cet argent, si oui comment? s'est interrogé l'ancien commissaire du gouvernement des Cayes qui invite le président Moise a enlever la poutre qui obstrue sa vision avant de critiquer la paille dans l'oeil de son frère.

Il faut dire que devant l'ampleur des mouvements de protestation contre le président Jovenel Moise, suite a l'adoption du budget au parlement en dépit de son caractère impopulaire, les proches du chef de l'Etat ont décidé d'adopter comme ligne de défense, une attitude critique envers une frange du secteur des affaires qu'ils accusent de corrompue et qui financerait, selon eux, les protestations. Des accusations qui passent mal puisque s'accompagnant de graves menaces de mort, comme celles faites par l'ancien  sénateur  Edwin Zenny. 

Récemment, le secrétaire général du conseil des ministres, Renald Lubérice avait accusé un certain secteur du monde des affaires de financer les manifestations contre le président Jovenel Moise parce que, selon lui, les décisions prises par le chef de l'Etat en faveur de la majorité nuisent à ses intérêts personnels.

Un autre défenseur zélé du régime Tèt Kale, l'ex-sénateur Edwin Zenny, en a remis une couche, appelant jusqu'à fusiller cinq bourgeois, citant entre autres les Vorbe et les Rouzier, qu'il accuse de s'enrichir au détriment de la population.

Ce sont des businessmen qui ont amassé pas moins de 250 millions de dollars l'an dernier,  rien qu'en vendant du black-out a l'Etat haïtien, a déclaré Zenny qui les invite à libérer le pays, sinon, dit-il, ils méritent d'être fusillés. 

Beaucoup se demandent pourquoi, c'est aujourd'hui que le camp Tèt kale les dénonce.

En tout cas, l'opposant Jean-Charles Moise dément avoir reçu de l'argent de l'élite économique haïtienne pour financer les manifestations contre Jovenel Moise. Ils ne m'ont pas financé lorsque j'étais candidat a la présidence et ce n'est pas aujourd'hui, qu'ils  commenceraient à le faire, a-t-il dit.

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