mercredi 13 septembre 2017
Le gouvernement tente de reagir après la mafestation qui l'a rendu sans mot mardi:le premier ministre Jack Guy Lafontant a dénoncé ce qu'il appelle des forces obscures qui utilisent les problèmes du peuple pour défendre, dans la violence, leurs propres intérêts
17:41
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Port-au-Prince, le 13 septembre 2017 - (AHP) - Moins de 24 heures après la manifestation qui a mobilisé mardi, des dizaines de milliers de personnes contre le budget impopulaire voté sans vérification au parlement, les réactions du gouvernement ne se sont pas fait attendre.
Le premier ministre Jack Guy Lafontant a dénoncé ce qu'il appelle des forces obscures qu'il accuse d'utiliser les problèmes du peuple pour défendre, dans la violence, leurs propres intérêts.
La démocratie n'a rien à voir avec ces actes de vandalisme, a indiqué le chef de la Primature qui invite les victimes des violences de mardi a porter plainte. Tous ceux qui ont une implication dans ces violences devront en répondre par devant la justice, a-t-il dit.
il affirme que des dispositions ont été adoptées pour faire régner l'ordre dans la cité et que les forces de l'ordre ont reçu des consignes claires pour assurer la sécurité des vies et des biens de tous les citoyens.
La stabilité politique, a-t-il dit, est un gage de progrès économique.
Le porte-parole en chef et conseiller en communication de Jovenel Moise, Lucien Jura, a lui aussi condamné les violences enregistrées en marge de la manifestation de mardi.
La justice doit sévir contre les auteurs des actes de vandalisme et de terreur enregistrés lors de cette journée, a dit l'ancien journaliste qui dénonce ceux qui, dit-il, prétextant défendre les intérêts de la population, sèment le deuil et la désolation.
Ce qui s'est passé mardi n'a rien a voir avec l'exercice du droit de manifester, tel que garanti par la constitution et les lois en vigueur, croit savoir l'ex-candidat malheureux a la députation dans la circonscription de l'Arcahaie.
Lors de la manifestation de mardi, plusieurs participants avaient fait part de leur volonté de porter plainte contre ceux, président, premier ministre, senateurs et deputés qui enfoncent, ont-ils dit, les masses défavorisées dans la misère, en leur imposant un budget dont ils sont les seuls bénéficiaires.
Le porte-parole de la police, le commissaire Frantz Leurbours a reconnu ce mercredi que les forces de l'ordre ont été prises par surprise. C'est la première fois que nous avons eu à intervenir lors d'une manifestation a plusieurs têtes, avec des actes de violence un peu partout, a concédé le commissaire Leurbours.
Il informe que des leçons seront tirées de cette expérience et soutient que la PNH va réviser sa stratégie et l'adapter lors des prochaines manifestations.
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