dimanche 24 septembre 2017
La présence vendredi à l'aéroport international d'anciens militaires armés, en uniforme ainsi que d'aspirants militaires de l'armée voulue par le pouvoir en place, venus accueillir le préident Jovenel Moïse, met ce dernier dans ses petits souliers: le gouvernement tente de s'excuser à travers une note du Ministère de la défense
20:18
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Port-au-Prince, le 23 septembre 2017 - (AHP) - Le coordonnateur de la plateforme PITIT Dessalines, l'ancien sénateur Moise Jean-Charles, a condamné ce samedi, la présence la veille, d'individus armés et en treillis a l'aéroport international Toussaint Louverture, venus accueillir le président Jovenel Moise.
Le chef de l'Etat revenait de New-York, ou il a participé à la 72e session ordinaire de l'assemblée générale de l'ONU.
La marche de solidarité avec le président Moise avait été entre autres, convoquée par l'activiste Rosemond Jean, l'un des défenseurs de la cause des militaires démobilisés.
Il avait invité ces anciens des ex-FAd'H, forces armées d'Haiti, dissoutes en 1995, et les aspirants militaires de l'armée voulue par le pouvoir en place, a venir accompagner le chef de l'Etat dont des membres de l'opposition réclament le départ.
Parmi ces hommes en treillis qui se réclament de la défunte armée, il y en avait qui ont caché leurs armes sous leurs uniformes, alors que d'autres les exposaient fièrement au regard de tout le monde.
Pour Jean-Charles Moise, il s'agissait d'une manoeuvre d'intimidation orchestrée par l'équipe au pouvoir pour faire peur aux citoyens. Nous ne reconnaissons la présence que d'une seule force armée dans le pays, c'est la police nationale d'Haiti, a dit l'ancien parlementaire qui accuse l'équipe au pouvoir de chercher a constituer une milice pour protéger ses propres intérêts.
Sur le parcours, l'ancien sergent David Dormé, a assuré qu'ils étaient la, lui et ses frères d'armes, pour assurer la protection du président Moise. Interrogé sur les moyens dont ils disposaient pour le faire, il a seulement dit "nous sommes prêts".
Embarrassée, dans une note du ministère de la défense publiée juste après cette manifes, évoquant la présence d'individus armés portant des uniformes militaires de type camouflage avec l'inscription "forces armées d'Haiti".
Ces individus qui, selon la note du ministère de la défense, se réclamaient de l'institution militaire, ont investi les abords de l'aéroport Toussaint Louverture pour exiger le rétablissement de l'Armée.
Le Ministère de la défense dit condamner toute initiative qui vise a jeter la confusion et a hypothéquer l'avenir de la nouvelle force de défense que le pays entend rebâtir, selon lui, sur des bases solide.
Une condamnation que le leader de PITIT Dessalines affirme ne pas prendre au sérieux, arguant que pas un seul de ses individus armés n'a été arrêté.
Il faut dire que malgré la [résence de tous ces hommes e tenue militaire, au niveau du carrefour de l'aéroport, le président Jovenel Moise qui, jusque-la était a pied depuis l'aéroport international, a été contraint par ses agents de sécurité, de s'enfoncer dans la voiture présidentielle, en raison de jets de pierres lancés en sa direction.
Les agents de la PNH qui étaient sur place, ont fait usage de gaz lacrymogène, de canons a eau et de tirs sporadiques, pour reprendre le contrôle de la situation.
Dans sa note dite de mise au point, la présidence affirme que cet incident n'a eu lieu qu'après le passage du président qui se trouvait dans sa voiture.
Cette note fait lutôt état "d'individus qui ont tiré des coups de feu et lancé des jets de pierres en direction de la grande foule qui suivait le président".
Des incidents que déplore le chef de l'Etat, et qui, toujours selon la note du palais national, s'apparentent aux actes de violences enregistrés le 12 septembre dernier. Elle invite ceux qu'elle appelle les commanditaires de ces actes à se ressaisir, rappelant que seule l'expression pacifique des opinions est admissible dans une démocratie.
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