Port-au-Prince, le 26 décembre 2016 - (AHP) - C'est dans l'après-midi du 24 décembre vers les 15h30 qu'était censé démarrer le processus de vérification des 12% de dossiers de BV, soit quelque 1169 BV.
Les 12% de BV au niveau national ont été sélectionnés en deux (2) degrés.
Degré 1 : Prise en compte du facteur « poids électoral » dans la sélection de taille des
échantillons départementaux et communaux.
D’abord, le BCEN a pris en compte le facteur « poids électoral » par départements (soit un total
de 121) et par communes (soit un total de 144).
Le facteur « poids » sous-entend le pourcentage que représentent chaque département et ses communes correspondantes dans la cartographie électorale haïtienne.
A titre d’exemple, les communes de Port-au-Prince et de Pétion-ville se trouvant dans la région de l’Ouest 1 totalisent respectivement 81 et 50 BV, dans les 12% prévus (soit 1169).
Degré 2 : Critère de sélection « aléatoire » des sous-échantillons communaux
Le BCEN a constitué 144 sachets et la boite appelée « mis-a-l’écart ».
Dans chacun de ces 145 sachets à l’intérieur desquels se trouvaient les PV correspondant aux 144 communes, on était censé choisir les dossiers de BV et/ou de procès-verbaux (PV) de manière « aléatoire », conformément aux nombres préalablement fixés en fonction du facteur « poids départemental et/ou communal ».
Deux constats ont été ausitôts faits
Le premier constat que les trois (3) parties contestataires ont jugé préoccupant voire suspect est
que le BCEN a soumis aux parties contestataires et au parti politique PHTK tous ces sachets.
A l’intérieur de chacun d'eux se trouvaient déjà des morceaux de papier où sont numérotés les codes desdits procès-verbaux.
La préoccupation des trois (3) parties contestataires est venu du fait que l'important travail
pour éclairer leur lanterne ait été réalisé dans la plus totale opacité, au grand risque de biaiser la sélections aléatoire des BV, c’est-à-dire en l’absence des représentants des candidats Jude CELESTIN, Jean-Charles MOISE et Maryse NARCISSE.
Le deuxième constat est venu du fait qu’aucun protocole n’ait été établi quant aux critères d’analyse et/ou de vérification des dossiers de BV ou de PV.
Il faut aussi rappeler que les trois (3) parties contestataires avaient sollicité
auprès du BCEN la présence de la DCPJ et de l’ONI, d’une part, et l’accompagnement de
ressources humaines nécessaires et en quantité suffisante en statistique et analyse de données,
d’autre part.
Toutes ces demands ont ete ignorés. Et las verification se poursuit avec le seule présence des representants du candidat Jovenel Moïse et d'organisme d'observaion juges pro PHTK. Ce que de nombreux secteurs estiment comme une grave erreur de la part du Conseil électoral provisoire.
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