Port-au-Prince, 15 décembre 2016- (AHP)- Le père Amos Georges, un des porte-parole de la plateforme Pitit Desalin a dénonce jeudi le comportement du représentant de l’Église catholique au sein du Conseil électoral provisoire CEP, Carlos Hercules, qu’il accuse de vouloir favoriser un secteur dans ses décisions sur la gestion de la phase contentieuse des élections du 20 novembre dernier.
Le prêtre catholique a du coup sollicité le concours du pape François pour pousser les responbles locaux de l'Eglise à ramener M. Hercules sur le droit chemin.
Il a accusé le représenant de l'Eglise cayholique d'avoir, avec d'autres responsables de l'organisme électoral, vendu le vote populaire, pour des centaines de milliers de dollars.
Plus inquétant, a-t-il dit, Me Hercules s'est réuni avec des individus accusés d'implication dans l'assassinat de prêtres, commercants, hôteliers et inspecteurs de police, et aussi dans des trafics illicites, dans le cadre de complots contre ceux qui luttent pour faire échouer, a-t-il dit, le coup d'état électoral .
Un autre militant de Pitit Desalin annonce une manifestation pacifique dans les rues de la capitale ce vendredi 16 décembre 2016 pour dénoncer " un coup d’état électoral" dans le cadre des élections du 20 novembre.
Rony Timothée informe que la manifestation aura trois points de départ au Centre-Ville et prendra la direction du CEP à Petion-Ville pour exiger une vérification des procès-verbaux au centre de tabulation.
L'activiste a invité la police à prendre des dispositions pour assurer la sécurité de la manifestation.
M. Timothée proteste également contre l’opacité qui caractérise, selon lui, le fonctionnement du bureau du contentieux électoral national ( BCEN).
Ce mode de fonctionnement fait planer des doutes légitimes sur la crédibilité des élections et la verité des resultats, a dit Rony Timothée qui
dénonce lui aussi un complot visant à assassiner des militants politiques lors des manifestations, en vue de créer des troubles dans le pays.
De fait, en depit des promesses faites par le CEP de former un collège pour trancher dans le dossier de la formation des tribunaux électoraux chargés de statuer sur les constestations des 3 candidats a la presidence sur ls resultats des zelections du 20 novembre 2016 , les partis politiques et de nombreux secteurs restent méfiants vis-à-vis de la plupart des membres du CEP qu'ils ne croient plus dignes de confiance et "à même de taire leur partisannerie".
Pour eux, le plus important, est que les techniciens des 3 partis contestataires soient capables d'aller faire leur propre verification au Centre de tabulation.
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