jeudi 29 décembre 2016

Le directeur exécutif du réseau national de défense des droits humains menacé de mort: Pierre Esperance fait l'objet depuis plusieurs jours de critiques acerbes pour avoir dénoncé l'opacité qui entoure le processus de vérification



Port-au-Prince, le 29 décembre 2016 - (AHP) - Le directeur exécutif du réseau national de défense des droits humains, Pierre Espérance, fait  l'objet depuis plusieurs jours de menaces de mort.

Le comble a été atteint ce mercredi:  le défenseur des droits humains a reçu en son nom, un paquet contenant une lettre de menaces de mort, accompagnée d'un projectile.

Dans cette lettre, envoyée par la poste par une association dénommée "Baz dlo nan je" , M. Espérance est accusé de "manoeuvres pour empêcher la publication des vrais résultats du scrutin" (ceux en faveur du candidat Jovenel Moïse).

L'auteur de la lettre de menaces affirme connaitre les moindres mouvements du directeur executif du RNDDH.

La responsable de programme de l'organisation, Marie-Yolene Gille informe que celle-ci a déjà saisi la direction centrale de la police judiciaire DCPJ et le parquet de Port-au-Prince pour les suites nécessaires.

Elle affirme que ces menaces de mort contre le numéro un de l'organisation, ne vont nullement le contraindre  à cesser ses activités, nichanger  sa position par rapport à la mascarade de vérifidation.

Elle invite les autorités compétentes  à assumer leurs responsabilités, rappelant que ce n'est pas la première fois que M. Espérance subit des menaces de mort. C'était déjà le cas en 2014 et nous avions porté plainte mais jusqu'ici, il semble que rien n'ait été fait. Le dossier, rappelle-t-elle, a été classé sans suite.

Le RNDDH est l'une des organisations de droits humains qui a décidé de ne plus observer le processus de vérification des procès-verbaux au CTV car, selon Marie Yolene, l'exercice s'apparente  à une partie de "l'école des fans" ou tout le monde reçoit une belle note.

Récemment, un partisan zélé du PHTK, l'activiste Eudes Lajoie, avait annoncé que le candidat du parti de l'ancien président Michel Martelly au Sénat dans l'ouest, Fednel Monchéry, allait poursuivre en justice le dirigeant du RNDDH dont l'organisation avait attiré l'attention du CEP sur des informations faisant état d'une condamnation de M. Monchery pour assiociaton de malfaiteurs par un tribunal de Mirebalais.

Le CEP qui a placé Fednel Monchéry  en tête du premier tour des sénatoriales dans l'ouest, n'a encore pris aucune décision en ce sens.

Le candidat de Fanmi Lavalas, Louis Gerald Gilles qui avait également dénoncé M. Monchéry et qui était visé par les menaces de poursuites judiciaires de M. Lajoie, allait être attaqué lors d'une manifestation de son organisation Fanmi Lavalas, pour réclamer le respect du verdict des urnes.

L'ex-parlementaire soutient que si le condamné, actuellement en cavale, est arrivé en première position et lui, à la 3e place, c'est parce qu'il a fraudé, après avoir trompé la vigilance du CEP pour se porter candidat.

Un autre activiste du PHTK répondant au nom de bernard Craan avait menacé de comettre ds actes de violences, si son candidat ne remportait pas la victoire.

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