AHP/27 décembre 2016-Une vague de peur s'est emparée du pays à deux jours de la publication de "résultats dits définitifs de la présidentielle contestée du 20 novembre dernier.
Cette situation explosive est mise sur le compte du CEP de Léopold Berlanger, Carlos Hercules et Marie-Frantz Joachim accusé d'agir au mépris du décret électoral, bien avant les résultats prélimaires publiés, sans le contrôle d'un nombre important de procès-verbaux.
Le CEP est accusé de s'être lancé dans une course contre la montre pour imposer au plus vite un président promis depuis 2015, car dans le fond, pour certains, l'actuel conseil n'a aucun contentieux serieux avec celui de 2015, si ce n'est que plusieurs des conseillers actuels avaient contribué à diaboliser leurs prédécesseurs pour ravir leur place avec tous les avantages qui y sont liés, mais au final pour accomplir la même mission.
Mais, l'actuel conseil électoral va encore plus loin, en changeant toutes les méthodes de verification au centre de tabulation de votes et en tenant à distance, les parties contestataires pour arriver au plus vite aux résultats connus d'avance: le candidat du PHTK.
Le refus de laisser les partisans des parties contestataires manifester pour protster contre des résultats contestés, les violences exercées par des policiers se reclamant du PHTK contre des manifstants, et qui sont alléss jusqu'à casser les pare-brises de véhicules d'un deputé et d'un ancien senateurs et le bonbardement des manifestants avec de l'eau acidulée, sont des signes qui font craindre une tentative d'imposition d'une dictature
Et de plus, les policiers en question qui affirment être aux ordres, sont accusés d'agir avec rage contre les manifstants affirmant qu'ils n'ont pas l'intention d'obeir à ceux qui veulent imposer un coup d'état électoral.
Tous ces actes sont commis pendant que des rumeurs de plus en plus persistantes circulent, selon lesquelles, de puissants secteurs contrôleraient un important groupe de policiers qui auraient pour mission de neutraliser tous ceux qui s'opposeraient à ce que des partis politiques presentent comme un coup d'état électoral
Le mutisme de la présidence et du gouvernement face cette situation explosive et confuse n'est pas non plus pour rassurer la population qui craint l'éclatement d'une vague de violences et une situation d'ingouvernabilité dont le CEP et ses alliés seraient accusés d'être les principaux responsables.
Même si le le CEP est une institution indépendante, mais face à ce risque, plusieurs secteurs rappellent à la Présidence de la République ses exigences constitutionnelles, en faisant référence à l’Article 136 de la Charte mère « d’agir pour la garantie et la stabilité de l’Etat qui découlent du fonctionnement des institutions,> dans ce cas, du Conseil Electoral Provisoire.
Les partis politiques contestataires denoncent "une attitude partisane claire" du CEP et de ses satellites:
La direction du CTV est accusée d'avoir omis sciemment le contrôle de conformité des PV tel que prévu dans les règlements de procédures et d’analyse disponibles ;
Le CEP a publié les résultats préliminaires au mépris des recommandations des principaux partis politiques et d’une partie non négligeable de l’opinion publique;
Le BCEN n'a pas établi de protocole pour la vérification des 391 procès verbaux PV soumis par Pitit Dessalines et LAPEH, d’une part, et pour d'autre part, la vérification des 12% du nombre de votes exprimés, soit quelque 1169 dossiers de BV (feuilles de comptage, listes d’émargement, empreintes, signatures et numéros de carte d’identification electorale).
Et cette absence det protocole a donné naissance au BCEN à des périodes d’improvisation lors des séances de « vérification » des PV.
Mme Josette L. Dorcelly, présidente du BCEN avec le silence juge complice des autres juges, a exigé aux représentants des parties contestataires de simples regards visuels des PV et une opération simpliste de comptage du nombres de votes « valides », ce que les représentants ont qualifié d’opération de tirage tombola pipé des PV par les juges des BCEN.
Les avocats des trois (3) parties contestataires à savoir Fanmi Lavalas, LAPEH, Pitit Dessalines n’ont eu droit à aucun commentaire encore moins de solliciter, via la présidente au Greffier, de prendre acte des anomalies, des irrégularités graves (ratures, absence de signatures de mandataires, etc.) assimilables à des fraudes en faveur d’un ou des candidats.
Ils ont crié au scandale puisque selon eux, c’est « une mesure d’instruction traduite par un jugement avant dire droit par lequel le tribunal ordonne de se transporter sur les lieux, objet du litige, aux fins de constater les faits dénoncés par les parties ».
La psychose de peur constatée à moins de 48 heures des " résultats définitifs promis par le CEP, se retrouve aussi dans les « warning » ou états d’alerte émis par certaines ambassades européennes qui recommandant à leurs concitoyens « la plus grande prudence », « de limiter au maximum les déplacements », « d’éviter les lieux de rassemblements ou de manifestations », « de prévoir suffisamment de nourriture et d’eau stockées à domicile et de veiller à conserver le plein de carburant dans le réservoir des vehicules », entre autres.
Enfin, l'interdiction des manifestations pacifiques, l'opacité des opérations de vérification au CTV, le jusqu'auboutisme du CEP, l'interdiction systématique de manifestations au moyen de gaz lacrymogènes, les violences policières, les dénonciation de pots-de-vin, le silence des autorités et les avertissements adressés par des ambassades à leurs ressortisants dans le pays, les appelant à la vigilance à deux jours de la publication " des résultats definitifs" de la presidentielle contestée, poussent de plus en plus de membres de la population à croire en un vaste complot électoral et au fait que les résultats des elections ne cadrent pas avec la réalité des urnes.
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