mardi 13 décembre 2016

Les audiences au BCEN devraient débuter ce mercredi sur les contestations des candidats à la présidence de Fanmi Lavalas, de Lapeh et de Pitit Desalin réclamant la vérification du processus de comptabilisation des procès-verbaux au Centre de tabulation





Port-au-Prince, le 13 décembre 2016 –(AHP)- C’est ce mercredi 14 décembre que devraient débuter les audiences au bureau du contentieux électoral national sur les contestations des candidats de FANMI LAVALAS, PITIT Dessalines et LAPEH suite aux résultats préliminaires de la présidentielle du 20 novembre dernier.

Selon les résultats préliminaires contestés, c’est le candidat du PHTK Jovenel Moïse qui est arrivé en tête du scrutin avec   55% du suffrage.

Les trois poursuivants du poulain de l’ancien président Michel Martelly contestent l’élection de M. Moïse et dénoncent des fraudes et irrégularités dans le processus de tabulation et réclament une vérification des procès-verbaux au CTV.

Si les proches du PHTK estiment  que Jovenel Moïse a bel et bien remporté le scrutin haut la main, les contestataires affirment qu’ils ne devraient avoir dans ce cas aucune objection à une vérification des procès-verbaux.

Le sénateur Nenel Cassy de Fanmi Lavalas affirme qu’il est important que la vérité soit faite sur le scrutin du 20 novembre et cela passe par une vérification des procès-verbaux.

Le processus électoral a été torpillé au profit du candidat du PHTK à la présidence, a dénoncé le parlementaire qui affirme que les militants Lavalas resteront mobilisé jusqu’à ce que les PV soient vérifiés.  

Justement, des miliers de  militants Lavalas ont gagné les rues pour la 22e fois ce mardi pour exiger le respect du vote populaire. Nous n’allons pas « Obéir », ont-ils dit, brandissant des pancartes et portant des T-Shirt aux effigies de la candidate de Fanmi Lavalas, Maryse Narcisse et de l’ancien président Jean-Bertrand Aristide.

Notre mobilisation se fera dans la paix mais elle n’a pas de limites, ont-ils encore fait savoir, rappelant que la constitution du pays  garantit le droit de manifester.

Ce qu’ils (les conseillers électoraux) ont fait cette année est pire que ce qu’avaient fait en 2015 leurs prédécesseurs, affirment les protestataires qui soutiennent que les résultats tels que proclamés par le CEP ne reflètent en rien la journée électorale du 20 novembre.

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