Port-au-Prince, 15 décembre 2016- (AHP)- L’organisation politique Fanmi Lavalas rappelle que ce vendredi 16 décembre ramène le 26e anniversaire des premières élections libres et démocratiques qui ont porté au pouvoir le père Jean-Bertrand Aristide.
La candidate à la présidence, Maryse Narcisse a souligné, lors d'une conférence de presse, que la date du 16 décembre 1990 est commémorée cette année sur fond de contestations postélectorales.
En effet, les candidats des 3 principales formations politiques ont accusé le CEP de manoeuvrer pour mettre sous le contrôle du candidat du parti de l'ancien président Michel Martelly, la presidence et le Parlement, en empêchant la verification des votes au centre de tabulation.
Le Dr Maryse Narcisse, affirme que la vérification des procès-verbaux au CTV va permettre, comme en 2015, de faire la lumière sur les nombreux cas de fraudes et d'irrégularités enregistrés dans le processus de comptabilisation des voix.
Ele condamne condamne du coup les violations du décret électoral dans le cadre de la constitution des tribunaux électoraux.
En effet, mercredi, de graves désaccords ont empêché la formation des tribunaux qui doivent statuer sur les contestations des avocats de Fanmi Lavalas, de LAPEH et de PITIT Desalin.
Le vice-président du CEP, Carlos Hecules, a tenu mordicus a ce que ce soit un seul tribunal qui se penche sur les 3 cas qui ont pourtant leurs spécificités, selon les contestataires.
Maryse Narcisse a réaffirmé la volonté de l'organisation politique Fanmi Lavalas de rester accrochée aux revendications populaires et de rester fidèles à la philosophie : Justice-transparence-Participation.
Elle annonce une manifestation de rue ce vendredi, au cours de laquelle les partisans de Fanmi Lavalas continueront de dénoncer des fraudes et irrégularités ayant émaillé le processus de tabulation des votes du 20 novembre, tout en reclamant une verification en profondeur au CTV.
"Nous serons dans les rues pour défendre l'idéal du 16 décembre à savoir: "Justice, transparence et participation", a annoncé Dr Narcisse, appelant la population à répondre en masse à cet appel .
Elle a fait savoir qu'on ne peut parler de justice lorsque les citoyens sont privés de leurs droits de choisir librement leurs dirigeants. Il n'y a pas de transparence quand, sur les 12 dernières années, pas moins de 14 milliards de dollars ont disparu des caisses de l'Etat et la participation reste un voeu pieux quand une minorité qui détient déjà toutes les richesses du pays, cherche à exclure la majorité, a lancé Maryse Narcisse, réaffirmant la volonté de Fanmi Lavalas de continuer à se battre pour exiger le respect du vote populaire.
La manifestation de ce vendredi doit démarrer devant les ruines de l'ancienne église Saint-Jean Bosco, dans le quartier de La Saline, où le père Aristide savait officier.
Maryse Narcisse soutient que, durant ces 26 dernières années, les coups d'Etat ont fait beaucoup de mal au pays, renforçant la misère mais sans pour autant enterrer la dignité du peuple haïtien.
Le coup d'Etat électoral du 20 novembre ne passera pas, a lancé la candidate de Fanmi Lavalas.
Alorsqu'Haïti fait face, une nouvelle fois en 2016 , à une grave crise post-électorale due à la publication de résultats jugés bidon et qualifiés de coup électoral, Haïti célèbre ce vendredi le 26ème anniversaire de ses premières élections libres, honnêtes et démocratiques, desquelles le candidat Jean Bertrand Aristide est sorti vainqueur avec 67.48% soit 1,100.000 voix pour deux millions de citoyens alors en âge de voter.
Alors que la situation socio-économique commencait à s'améliorer sensiblement, les Forces Armées d'Haïti liée aux élites traditionnelles et à un secteur de la comunaute internationale, perpétrèrent contre le president constitutionnel, un coup d'état qui fit entre 3.000 et 5.000 morts.
En 2011, le président Michel Martelly dont de nombreux secteurs haïtiens et étrangers affirment qu'il a eté nommé president par des secteurs étrangers au détriment de Mirlande Manigat, après avoir eté propulsé au second tour, au détriment du candidat Jude Celestin, avait vu le CEP lui attribuer quelque 716.000 voix, mais pour une population de plus de 5 millions d'habitants en âge de voter.
Pour la présidentielle du 20 novembre, Jovenel Moïse, le candidat du parti de Martelly, n'aurait obtenu que quelques 595,430 votes contestés de srucroît, pour plus de 6 millions d'Haïtiens en âge de voter.Avec une paticipation qui n'a pas dépassé les 10%.
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