Port-au-Prince, le 30 juin 2016 – (AHP)- Le conseil électoral provisoire a rencontré ce jeudi des candidats à la présidence ou leurs représentants autour notamment de la gestion des mandataires et de la mobilisation citoyenne.
C’était aussi l’occasion pour les candidats de vérifier la maquette du bulletin présidentiel.
La candidate de Fanmi Lavalas, le Dr Maryse Narcisse a salué les nouvelles dispositions prises par le CEP en ce qui concerne notamment la question des mandataires et elle continue de plaider en faveur d’élections libres et démocratiques.
La coordonnatrice du comité exécutif du parti de l'ancien président Jean-Bertrand Aristide s’est montrée favorable à toute reddition de comptes des candidats ayant participé à la présidentielle de 2015, qui avaient bénéficié de l’appui financier de l’Etat haïtien.
"J’ai déjà soumis mon rapport au CEP avec les pièces justificatives visées par une firme comptable", a dit Maryse Narcisse.
Pour sa part, le candidat de Renmen Ayiti, Me Jean-Henry Céant appelle le CEP à conclure un accord avec les candidats et les partis politiques, soulignant qu’il est impossible que le décret électoral soit respecté à la lettre lors des élections de 2016.
Il a cité entre autres la question de la liste électorale qui a été révisée et le mandat du CEP qui a été élargi. Des dispositions qui, dit-il, ne font pas partie du décret électoral.
De son côté, le militant Biron Odigé qui a représenté la plateforme PITIT Dessalines dont l’ancien sénateur Moïse Jean-Charles est le candidat à la présidence, a invité le conseil électoral à utiliser les services de firmes locales pour l’impression des bulletins de vote.
Quant au représentant de l'ancien parti officiel PHTK, Liné Balthazar, il a critiqué la proposition du cep de placer des témoins dans les bureaux de votes, lors des elections, arguant que cette disposition n'est pas conforme à la loi electorale et disant craindre une instrumentalisation de ces témoins.
Parallèlement au palais national, le président Jocelerme Privert recevait des représentants de la societé civile, des Eglises, du secteur des Afraires, de la presse et des droits humains sur la conjoncture politique , de la participation et de l'implication des différents secteurs sur la réussite du processus.
Tous ont conclu à la nécessité que le président Privert prenne toutes les dispositions pour garantir un climat de confiance et de serénité de nature à permettre au CEP d'organiser la présidentielle et les legislatives partielles dans le delai imparti et qu'un président democratiquement élu soit investi le 7 février 2017.
Le premier tour de la présidentielle est prévu le 9 octobre.
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