Port-au-Prince, le 1er juin 2016 – (AHP) – Une fois de plus, le sénat de la république a échoué dans sa tentative de se doter d’un nouveau président. C’est le vice-président Ronald Larêche qui fait office de président depuis l’élection de son ancien collègue Jocelerme Privert à la présidence du pays.
Ce mercredi, la séance qui était programmée pour élire le nouveau président du Grand Corps a été ajournée. 16 sénateurs étaient présents mais le quorum a été infirmé suite à la décision du sénateur Andrice Riché, un proche de l'ancien président Michel Martelly de se porter candidat alors que les pères-conscrits s’étaient entendus sur le choix de leurs collègues Ronald Larêche, a rapporté l’élu des Nippes.
Ronald Larêche qui se dit prêt à poursuivre le dialogue dans le but de doter le sénat d’un nouveau président, déplore ce qu’il appelle l'obsession de son collègue Riché `a occuper présidence du grand corps.
Le sénateur Andrice Riché qui avait "dirigé" un bout du Sénat (10 membres sur 30) après sa caducité en janvier 2014, a crié victoire, estimant avoir déjoué un plan de l’Exécutif en rapport avec la publication du rapport de la commission indépendante d’évaluation électorale, sans donner plus de précision.
Andrice Riché qui dénonce l’incapacité de son collègue Larêche à diriger le Sénat, affirme qu’il n’a aucune intention de lui donner son vote.
Ce sont les membres du groupe majoritaire qui ont laissé la salle provoquant le report de la séance, a-t-il dit.
Le sénateur Carl Murat Cantave reconnait qu’il y a un une entente entre les deux blocs autour du choix de M. Larêche à la présidence du Grand Corps, mais confirme que ce sont les membres du bloc majoritaire qui ont provoqué le report de la séance.
Pour sa part, le sénateur Antonio Chéramy a fustigé son collègue Riché qu’il accuse d’avoir fait avorter la séance. L’élu de l’ouest pense s’être trompé en prenant M. Riché comme modèle.
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