mardi 21 juin 2016

Le pays vote pour la stabilité politique sociale et économique: le parlement n'a pas d'autre choix que d'emboîter le pas




21/06/2016/AHP:- Tous les regards sont convergés ce mardi sur le parlement  où sénateurs et députés devraient se pencher sur la prolongation ou non du mandat consideré comme non lié à la constitution du preéident Jocelerme Privert dont la mission essentielle est l'organisation d'élections pour favoriser un retour à la constitution en permettant entre autres à un nouveau président democratiquement élu d'entrer en fonction à la date constutionnelle du 7 février 2017.

Les adversaires du chef de l'Etat composés entre autres de parlementaires  dont plus d'une quarantaine sont considérés comme des mal élus et des responsabes politiques dont la plupart sont accusés d'avoir baigné dans la corruption et d'implication dans l'organisation d'elections frauduleuses,  au profit d'un seul secteur.

Leur objectif  est d'utiliser tous les moyens  possibles  et imaginables pour tenter de mettre le président hors  jeu. Il est rapporté qu'au cours des réunions  tenues ces dernièrs jours, certains  d'entre eux on affirmé leur intention d'aller jusqu'au bout dans l'execution de leur plan,  estimant  que c'est la seule façon pour eux, de revenir au pouvoir  comme  ce fut le cas en  2011 au détriment de la candidate Mirlande Manigat, la véritable élue de la présidentielle d'alors, et  lors de  la tentative avortée de 2015 en faveur de Jovenel Moise.

Ils estiment aussi que c'est la seule façon pour eux de se soustraire à la justice, suite aux graves dérives et accusations qui pèsent sur eux dans le cadre de leur gestion de la chose publique.

De l'autre côté, il y  a  ceux qui  se présentent comme les partisans de la stabilité, prêts à contrecarrer toute tentative de retour au statu-quo ante et qui  disent vouloir  l'organisation d'élections où tous les candidats auront un minimum de garantie que  le pouvoir ne tentera pas de détourner le vote populaire et de favoriser un poulain.

Dans ce camp, on retrouve des personnalités issues des  secteurs vitaux du pays, des citoyennes et citoyens reputés être parmi les plus credibles et dont on ne  devrait pas pouvoir dire que leur prise de position est monnayée: elles sont issues de secteurs comme l'Eglise, l'Education,  les Affaires, , la société civile, les droits humains et la presse.

Tous, ils votent en faveur de la stabilité et d'élections libres honnêtes et démocratiques pour permetre au pays  d'aller de l'avant. C'est pourquoi,  ils brandissent la nécessité et l'obligation que le president Privert accomplissent sa mission  qui est la passation, en février 2017, de l'écharpe présidentielle à un président légitime, constitutionel non passible de contestations.

Malgré, dit-on, les manoeuvres des lobbyistes grassement payés à Washington avec des fonds qui ont été tirés du trésor public , aujourd'hui, en Haïti et dans la communauté internationale, tout le monde sait que les électons de 2015 ont eté empoisonnées par des fraudes massives.

En privé, des acteurs de cette  communauté admettent qu'il n'y a pas eu d'elections, mais une vaste opération de manipulation orchestrée par une firme espagnole du nom de Sola. Mais, ils refusent de l'admettre  officiellement et d'en parler en public.

Et s'il y a des secteurs étrangers qui tentent de défendre une position contraire, c'est par honte et par frustration, après avoir échoué à imposer des resultats pour des élections qui n'ont jamais eu lieu.

Jounen jodi a, nan kafou difisil sa a, pati politik yo: Fanmi lavalas,  Pitit Desalin, Lapeh, MOPOD, platfom jistis, MAS, Konviksyon, RDNP, Renmen Ayiti, OPL, PHTK ak tout oganizasyon sosyete sivil ak sekte prive a, dwe di aklè sou ki bit yo kanpe, ki peyi yo vle: yon peyi ki pou kontinye benyen nan eleksyon fo mamit, ki pou kontinye layite kò l nan  koripsyon,  nan  vye trafik tout kalite libè libè, ou byen yon peyi ki pou mache sou chemen demokrasi ak devlopman  opwofi tout Ayisyen.

Il est aujourd'hui  impérieux de prendre position  en faveur de la stabilité sociale, politique et économique en Haïti, impérieux que les acteurs politiques, économiques et socio-professionnels se mettent d'accord autour d'une formule qui puisse garantir la poursuite du processus électoral avec les autorités déja établies. D'autant que ces autorités ne montrent jusqu'ici  aucun signe qui pourrait faire douter de leur  volonté de  garantir l'autonomie des diverses entités impliquées dans l'organisation des prochaines élections.

Le CEP non plus  n'a fait jusqu'ici montre d'aucune velléité de détourner le processus électoral.

Le pays ne peut et ne doit donc pas se plier aux caprices et chimères de ceux qui voudraient d'un organisme électoral à leur solde pour réediter la catastrophe des életctions truquées de 2015, au risque de nouveaux troubles et de nouveaux reports de la présidentielle et des autres elections déjà programmés.

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