mardi 31 mai 2016

Vers l’application des recommandations du rapport de la commission de vérification: le CEP devrait bientôt se réunir pour decider de la suite a y donner, la publication du calendrier électoral reporté au 6 juin




Port-au-Prince, 31 mai 2016 – (AHP) – Les conseillers électoraux devraient bientôt  se réunir et se concerter en vue de réagir  sur le rapport de la commisssion d'évaluation et de vérification qui leur a été remis lundi et qui recommande entre autres la reprise de l'élection présidentielle , celle organisée le 25 octobre dernier ayant eté une vaste farce, selon le document

Le conseil électoral provisoire n’a pas publié ce mardi 31 mai, le calendrier électoral. Il se  donne du temps pour réfléchir sur la suite à donner au rapport de la commission d’évaluation et de vérification.

Bien avant de recevoir le rapport lundi soir, le CEP avait pris la décision de ne pas rendre public le calendrier électoral à la date initialement prévue, en raison notamment du fait que son mandat a été étendu.

Dorénavant, et selon un arrêté présidentiel, le CEP devra organiser les élections pour le renouvellement du tiers du sénat dont le mandat prendra fin en janvier 2017.

S’agissant des recommandations de la commission de vérification, la porte-parole du CEP, Nicole Siméon, a indiqué que les conseillers électoraux devraient se réunir et se concerter en vue de trouver la réponse appropriée.

Le sénateur Youri Latortue proche de l’ancien régime dénonce la décision du chef de l’Etat de modifier par un simple décret présidentiel, le mandat du conseil électoral provisoire.

Le CEP a été investi d’un mandat d’organiser les présidentielles, les législatives et les municipales et locales de 2016, a dit  le parlementaire arguant que toute modification dudit mandat devrait faire l’objet d’un vote au parlement.

Youri Latortue qui avait appuyé un ensemble de décrets pris a la fin de son mandat par le président Michel Martelly, notamment celui créant la commune ds Arcadins,  appelle le président Privert à rapporter le décret étendant le mandat du CEP, de même que celui nommant le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince au conseil supérieur du pouvoir judiciaire.

Pour l’ancien conseiller de l’ex-président Michel Martelly, le président Privert n’est pas autorisé à nommer les membres du CSPJ qui, soutient-il, doivent faire l’objet d’un vote au niveau des secteurs qu’ils représentent.

La nomination de Me Léger est également contestée par le président du CSPJ, Me Jules Cantave très remonté jusqu'ici pour n'avoir pas eeté designé president à la fin du mandat de Michel martelly le 7 février dernier.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire