lundi 4 avril 2016

Le sénateur Youry Latortue invite le conseil électoral provisoire à ne s’en tenir à l’accord du 5 février, affirmant que les modalités de la mise sur pied de la commission de vérification, doivent faire l’objet de consensus




Port-au-Prince, le 4 avril 2016 – (AHP) – Le sénateur Youry Latortue invite le conseil électoral provisoire à s’en tenir à l’accord du 5 février, conclu entre le président d’alors Michel Martelly et les présidents des deux branches du parlement.

Le parlementaire soutient que le conseil électoral qui a été installé la semaine dernière n’a qu’une mission, celle de compléter le processus électoral après évaluation des étapes déjà franchies, conformément à l’accord paraphé en ce sens.

Il dit souhaiter que les conseillers électoraux publient cette semaine leur rapport d’évaluation ainsi que le nouveau calendrier électoral.

S’agissant de la commission d’évaluation, le parlementaire soutient qu’il était prévu dans l’accord d’évaluer les étapes déjà franchies du processus mais il affirme que les modalités de la mise sur pied de la commission doivent faire l’objet de consensus.

Le président de l’ancienne commission présidentielle d’évaluation , Armand Louis, a estimé lundi que les revendications en faveur d’une enquête plus approfondie sur les résultats des élections de 2015 sont légitimes. Il rappelle que la commission présidentielle a fait des recommandations qui vont dans ce sens, (mais que le gouvernement Martelly avait refusé de mettre en application).


Plusieurs des conseillères et conseillers  électoraux avaient fait de la commission d'évaluation leur cheval de bataille, avant leur accession à ce poste. Et de plus en plus de secteurs se prononcent  quasi quotidienement en faveur de la formation de cette commission qu'ils considèrent comme la priorité des priorités 

Le sénateur Youry Latortue figurent parmi les parlementaires considérés comme mal élus, pour avoir bénéficié d'un mode de comptage exclusif

Pour ce qui est de ses collègues qui ont laissé le sénat, Jocelerme Privert à la présidence provisoire et François Annick Joseph au ministère de l’intérieur, le parlementaire assure que cela ne devrait pas perturber le fonctionnement du grand corps.

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