Port-au-Prince, le 26 avril 2016 – (AHP) – Le bloc parlementaire majoritaire à la chambre des députés APH (Alliance parlementaires pour Haïti), a fait savoir mardi qu'il ne participera pas à la rencontre prévue mercredi au palais national avec le chef de l’Etat autour de la mise sur pied de la commission d’évaluation des élections de 2015.
Le président dudit bloc, Rony Célestin, affirme qu’il n’est pas nécessaire de négocier avec le président Jocelerme Privert qu’il accuse d’avoir violé l’accord du 5 février dont il est l’un des concepteur et le principal bénéficiaire.
L’accord est épuisé, le président doit partir, a indiqué le parlementaire qui affirme qu’au terme de son mandat de 120 jours, le président provisoire devra céder sa place au premier ministre Enex Jean-Charles afin qu’il puisse organiser les élections.
Le bloc parlementaire relativement majoritaire à la chambre est hostile au président Privert en raison du fait qu'il est en faveur de la mise en place de la commission de vérificaion des joutes contestées de 2015.
Les deputés pro-Martelly estime que la vérification peut mettre en péril leur election, un nombre d'entre eux étant considérés come ds mal élus.
Le président du bloc majoritaire bloc, Rony Célestin a fait savoir que l’accord du 5 février stipule qu’au terme du mandat du président, l’assemblée nationale devra se réunir pour prendre les décisions qui s’imposent.
Interrogé sur le fait que les députés seront à ce moment en vacance, il estime que la chambre basse n’est pas obligée de partir en vacance.
Pour sa part, le bloc GPI annonce sa participation à la réunion prévue ce mercredi au palais national. Le président du bloc, Antoine Rodon Bien-Aimé appelle les acteurs concernés à favoriser la signature d’un nouvel accord.
Il rejette la position de ses collègues qui croient que Privert a échoué pour n’avoir pas accompli, selon eux, la mission qui lui était confiée. Antoine Rodon Bien-Aimé, il était matériellement impossible d’organiser les élections dans 120 jours
Le député appelle ses collègues de l’APH à emprunter la voie de la sagesse en participant à la rencontre de ce mercredi.
Seul le dialogue peut nous permettre de résoudre la crise, a dit l’élu de Cerca Carvajal qui souligne que les Haïtiens ne doivent pas laisser de prétexte à l’étranger pour s’immiscer dans les affaires internes du pays.
Je suis contre l’ingérence des diplomates américains. Qu’il s’agisse de John Kerry, le secrétaire d’Etat ou de Kenneth Merten, le coordonnateur pour Haïti au département d’Etat, ils n’ont pas été candidats et n’ont pas voté en Haïti.
Aussi, ils ne sauraient nous indiquer la voie à suivre, a indiqué le parlementaire qui les encourage à se préoccuper des élections dans leur pays.
Il nous faut un nouvel accord car celui du 5 février ne tient plus, a dit le parlementaire qui croit nécessaire que ses collègues travaillent à la stabilité du pays en vue de la poursuite des élections de 2015.
L'un des membres du comité ayant travaillé sur les termes de référence de la commission de vérification électorale, Yvon Feuillé a dit mardi n’avoir aucune objection à ce que les pourparlers se poursuivent autour des modalités de l’enquête sur les scrutins de l’an dernier.
Il a mis toutefois en garde contre toute tentative de conpromettre les efforts déjà réalisés en ce sens.
Des partisans et sympathisants de l’ancien régime Tèt Kale de nouveau dans la rue ce mardi pour continuer de s'élever contre la commission de vérification susceptible, selon eux, de remettre en question l'élection de parlementaires du PHTK et alliés
Port-au-Prince, le 26 avril 2016 (AHP) – Des partisans et sympathisants de l’ancien régime Tèt Kale, ont une nouvelle fois manifesté ce mardi à Port-au-Prince pour exiger exiger des élections sans verification préalable, tout en continuant de s'élever contre la commission de vérification susceptible, selon eux, de remettre en question l'élection de parlementaires du PHTK et alliés
Après avoir sillonné des rues de la capitale, les protestataires se sont dirigés vers le palais législatif au Bicentenaire pour appeler les parlementaires à assumer leurs responsabilités, souligant que le 14 mai devrait, selon eux, marquer la fin du mandat du président provisoire.
M. Privert ne doit pas rester un jour de plus au palais national après le 14 mai, ont indiqué les manifestants qui promettent de rester mobilisés jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause.
Les manifestants se sont aussi prononcés contre l’idée d’organiser les élections le 30 octobre comme le chef de l’Etat l’a laissé entendre dimanche à son retour de New-York. Ils dénoncent des manœuvres qui viseraient, selon eux, à enfoncer le pays dans la crise.
Le chef de l’Etat a, à maintes reprises, souligné que les retards enregistrés dans le processus électoral sont entre autres dus au fait qu’il ne disposait ni d’un gouvernement ni d’un CEP à son arrivée au palais national alors que les parlementaires ont mis des semaines à ratifier un nouveau premier ministre.
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