mercredi 6 avril 2016

Des sénateurs plaidé une nouvelle fois mercredi en faveur de la commission d'évaluation des élections de 2015, rappelant que les élections du 24 janvier ont été renvoyées sine die, en raison des contestations de la présidentielle du 25 octobre 2015 organiseee au profit de Jovenel Moïse



Port-au-Prince, le 6 avril 2016 – (AHP)- Des sénateurs continuent  de réclamer  la formation de la commission de vérification des élections de 2015. C’est le cas notamment d’Antonio Chéramy de VERITE, de Jean-Baptiste Bien-Aimé de FANMI LAVALAS et de Ricard Pierre de PITIT Dessalines.

Le sénateur Chéramy s’est prononcé en faveur d’une commission parlementaire de vérification rappelant que la constitution autorise chacune des deux branches de pouvoir législatif à enquêter sur toutes les questions dont elle est saisie.

Il annonce avoir, en ce sens, adressé une correspondance au président ai du grand corps, le sénateur Ronald Larêche, pour demander la formation d’une telle commission. S'il n’y a pas eu d’élection le 25 janvier dernier, c'est  parce que la population  haïtienne avait réclamé, à travers notamment des manifestations de rue, l’évaluation des scrutins de 2015, a dit Don Kato.

Il y va, a-t-il fait savoir , de la légitimité des parlementaires.

Son collègue du Nord-Est Jean-Baptiste Bien-Aimé a lui aussi plaidé pour la vérification des élections de 2015. Tous les acteurs, à l’exception des partisans de l’ancien régime et de quelques membres de la communauté internationale, sont favorables à l’évaluation des scrutins de 2015, a souligné  le parlementaire.

C’est la commission de vérification qui nous rendra notre légitimité et notre honorabilité, a dit M. Bien-Aimé qui soutient que les parlementaires ayant bénéficié de fraudes doivent être écartés de leur assemblée.

Pour sa part, le sénateur Ricard Pierre de PITIT Dessalines, affirme qu’il est prêt à accepter les résultats de toute vérification pourvue qu’elle soit réalisée dans la transparence et avec des termes de référence acceptés par tous.

Pour lui, il est impossible de poursuivre le processus électoral sans la vérification préalable  des étapes déjà franchies, rappelant que les élections du 24 janvier ont été renvoyées sine die, en raison des contestations des résultats notamment de la présidentielle du 25 octobre 2015 organiseee au profit de Jovenel Moïse,  candidat du président d'alors, Michel Martelly

Le parlementaire a dénoncé des acteurs de la communauté internationale qui, dit-il, après avoir validé les scrutins de 2015, cherchent à faire pression sur le gouvernement transitoire pour tenter  d'empêcher  la mise sur pied de la commission de vérification.

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