mercredi 6 avril 2016

Des entreprises haïtiennes accusées d'implication dans le scandale des "Panama Papers"; l’économiste Claude Beauboeuf presse les autorites haitiennes de sévir contre des hommes d’affaires coupables d’évasion fiscale.




Port-au-Prince, le 6 avril 2016 – (AHP) –Un groupe  8 entreprises haïtiennes  seraient  impliqués dans l'affairedes panama papers, le plus grand scandale d’évasion fiscale jamais révélé : 11,5 millions de fichiers secrets, 214.000 sociétés offshore réparties dans 21 paradis fiscaux, 14.000 banques et intermédiaires, des milliers de clients bénéficiaires : milliardaires, sportifs, artistes, ministres, chefs d’Etat – dont certains en activité – mais aussi des anonymes…

Les noms des  responsables des entreprises haïtiennes n'ont toujours pas ete cités en Haïti. Mais, il s'agirait de grosses pointures  connues en Haïti pour leur réticence à s'acquitter de leurs redevances fiscales, connues aussi  pour implication dans la corruption ou dans des traffics jugés  illicites

L’économiste Claude Beauboeuf qui faisait le point  pour l'AHP sur les paradis fiscaux, a appelé les autorités à sévir contre les hommes d’affaires coupables d’évasion fiscale et de corrupton.

Il se développe, a-t-il dit,  un phénomene inquiétant  dans le secteur privé haïtien. Regardez des membres du secteur privé arrêtés et incarcérés pour  accusation de kidnapping, regardez aussi d'autres membres importants  du secteur des affaires  qui sont  interdits de départ pour accusaton de trafic de drogues, a denoncé M. Beaubeuf.

Le chef du parquet de Port-au-Prince, Jean Danton Léger, a en effet annoncé avoir interdit de départ l’homme d’affaires Marc Antoine Acra dans le cadre de l’enquête sur un  bateau qui avait à son bord des dizanes de kilos de cocaïne et d'héroïne.

Alors que le capitaine du bateau affirmait transporter  du sucre, mais une importante  quantité de drogue  s'y trouvait enfoui:  d'où le scandale dit de la drogue sucrée

M Beaubeuf. a du coup fait savoir que c'est un paradis fiscal que le régime Martelly voulait installer  à l'île de la  Gonave, en prenant aux derniers jours de son mandat un decret pour créer  le " centre financier intenational de la Gonave'.  

Tous les contours de ce  projet  correspondent à un paradis fiscal qui avait pour objectif de permettre à des mafieux de venir jouir  de l'exemption  fiscale, a souligné Claude Beaubeuf.

Heureusement, l'administration du president Joceleme Privert  a bloqué ce projet mafieux, s'est réjoui l'économiste qui a expliqué que  le paradis fiscal est un espace economique , un espace territorial qui exonère   des institutions de leurs obligations fiscales

Il a fait savoir que meme si le paradis fiscal ne serait pas toujours  illégal, mais le  seul fait qu'il est généralement dominé par la mafia, il est difficile de le contrôler.

Il a expliqué que c'est surtout dans la région des caraïbes que sont installés la plupart des paradis fiscaux.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire