Port-au-Prince, le 6 avril 2016 – (AHP)- Le président Jocelerme Privert a indiqué mercredi que la mise en place de la commission de vérification des scrutins de 2015 est indispensable au rétablissement de la confiance dans le processus électoral et de la stabilité politique.
L’idée de la creation de cete commission n’est pas sortie de nulle part, a dit Jocelerme Privert qui rappelle que l’accord du 5 février avait plaidé en faveur de l’application des recommandations techniques de la commission d’enquête mise en place par l’administration de l’ancien président Michel Martelly.
Dans ses recommandations, la commission avait proposé que certaines décisions prises par les instances contentieuses fassent l’objet d’une vérification approfondie.
De plus, a poursuivi le chef de l’Etat, l’ensemble des acteurs rencontrés dans le cadre des consultations ayant abouti à la formation du gouvernement et à la mise en place du CEP, demandait la formation d’une commission de vérification des élections de 2015.
Le président provisoire informe avoir reçu plusieurs propositions de termes de références de la commission d’évaluation et qu’il allait les consolider en vue, a-t- il dit, de s’assurer qu’ils prennent en compte les préoccupations de l’ensemble des acteurs.
Avec une certaine nuance, le premier ministre Enex Jean-Charles s’est dit pour sa ouvert à une certaine forme de vérification. Il a indiqué qu’il y a une différence entre la commission de vérification et l’évaluation des étapes déjà franchies dans le processus prévue dans l’accord du 5 février.
Nous devons rester le plus proche possible de cet accord, a dit le chef de la Primature qui promet pour la semaine prochaine, une décision définitive sur la question, reconnaissant qu'un nombre imporant d'acteurs qui interviennent sur les élections plaident pour la mise sur pied de la commission de vérification.
Aucun intérêt ne doit être lésé quelque soient les circonstances, a-t-il souligné.
Pour ce qui est du financement du scrutin, Enex Jean-Charles annonce que le gouvernement va solliciter ses partenaires internationaux mais assure que, dans le budget rectificatif, une enveloppe sera consacrée à la poursuite du processus avec ou sans l’appui international.
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