Port-au-Prince, le 25 janvier 2017 - (AHP) - Une nouvelle structure politique a été portée ce mercredi sur les fonds baptismaux. Il s'agit du secteur démocratique réuni, SDR, une organisation regroupant notamment Fanmi Lavalas, PITIT Dessalines et le secteur de l'ancien candidat a la présidence sous la bannière de la ligue alternative pour l'émancipation d'Haïti, LAPEH.
Les candidats Maryse Narcisse, Moise Jean-Charles et Jude Célestin ont toujours maintenu leur position contre les résultats dits définitifs du scrutin du 20 novembre tels que proclamés par le CEP, en raison de la non-transparence du processus de vérification des procès-verbaux au centre de tabulation des votes.
Selon l'ancien ministre de l'enducation Paul Antoine Bien-Aimé qui s'exprimait au nom de Jude Célestin, le SDR est une alliance conjoncturelle qui pourrait aller au-delà de la conjoncture. Il entend notamment continuer a dénoncer le coup d'état électoral du 2016 et exiger que la lumière soit faite sur les dossiers de corruption, de blanchiment et de trafic de drogue des proches du rég Kale ime Tet.
Il vise le renforcement des acquis démocratiques et des discussions se poursuivent avec d'autres secteurs en vue de son élargissement, a-t-il dit.
Pour sa part, le député de la 3e circonscription de Port-au-Prince, Printemps Belizaire ( Fanmi lavalas), annonce une manifestation a Port-au-Prince ce jeudi pour continuer de dénoncer le "coup d'Etat électoral" de novembre dernier et exiger que la justice clarifie les dossiers de blanchiment, de corruption et de trafics de drogue dans lesquels sont montrés du doigt des membres du régime Tet Kale.
La manifestation, dit-il, partira du Centre-Ville, notamment a Delmas 2, a La Saline et au Bélair, et se dirigera vers le parquet de Port-au-Prince après avoir parcouru plusieurs quartiers de la ville.
Le leader de PITIT Dessalines et ancien candidat a la présidence Moise Jean-Charles a lui, redit que le peuple haïtien ne doit pas accepter d'être dirigé par des corrompus. Nous ne devons pas livrer le pays a des voyous et a une frange de la communauté internationale, ajoute l'ex-parlementaire qui invite le secteur démocratique a faire front commun contre le coup d'Etat électoral et a lutter contre les corrompus. de
Moise Jean-Charles informe par ailleurs avoir dissous son équipe campagne ce qui, dit-il, signifie que personne n'a le droit de parler en son nom ni en celui de son parti. S'il n'a montré personne du doigt, certains observateurs pensent qu'il parle d'anciens alliés lors de la campagne et qui seraient sur le point de rejoindre le camp Tet kale.
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