Port-au-Prince, le 4 mai 2016 – (AHP)- La levée de la grève des médecins résidents des les hôpitaux publics du pays semble ne pas être pour demain, car le dialogue piétine entre les grévistes et la cellule de crise mise en place par le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP).
Les medecins en grève pour un grand nombre depuis le 28 mars réclament entre autres une augmentation substantielle de leur salaires, de meilleures conditions de travail et du matériel adéquat pour pouvoir founir des soins de qualité aux patients
L’un des membres de la cellule, le Dr Brunel Délaunay a déploré mercredi le comportement jugé inconciliant des médecins grévistes qui ont rejeté toutes les propositions qui leur ont été faites.
Cette grève qui s'est étendue pratiquement dans tout le pays, a été declenchée au lendemain de l'entrée en fonction d'un gouvernement provisoire qui fait de surcroît, face à de graves difficultés financières.
Des misérables 3000 à 7000 gourdes qu'ils percevraient, les grévistes passent à une autre extremité: 80, 000 gourdes pour un résident hospitalier et 120, 000 gourdes pour un médecin généraliste
Les revendications tout justes qu'elles sont, ne datent pas du mois dernier, admet le comité inter-hopital qui jure qu'il n'y a aucune main cachée derrière ce mouvement, même s'il intervient à l'entrée en fonction d'un gouvernement à mandat limité.
Le Dr Délaunay affirme que les négociations ont achoppé surtout sur les frais réclamés par les médecins, précisant que l’état ne peut satisfaire les fortes exigences formulées.
Il a cependant fait savoir que le MSPP travaille à la reprise des services dans les hôpitaux publics avant la fin de cette semaine, croyant pouvoir compter sur d’autres membres du personnel de santé.
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