dimanche 15 mai 2016

Pressions sur la Commission de vérification électorale: PHTK et Pitit Desalin jurent séparément qu'ils participeront au second tour de la présidentielle: la plateforme de Moïse Jean-Charles menace d'une "révolution pacifique" si tel n'était pas le cas





Port-au-Prince, le 15 mai 2016 – (AHP) – Quelques  centaines de personnes ont défilé ce dimanche 15 mai à Port-au-Prince à l’appel de la plateforme PITIT Dessalines Moïse Jean-Charles qui entendait notamment réaffirmer sa capacité de mobilisation.

Les manifestants, emmenés par le leader de PITIT Dessalines,  ont parcouru plusieurs quartiers populaires dont Delmas 2, Fort National et Bel-air.

Tout au long du parcours, ils ont appelé la commission de vérification et d’évaluation des scrutins de 2015 à travailler dans la transparence, se disant confiants que Moïse Jean-Charles participera au second tour de la présidentielle, lui qui avait été classé 3e, en décembre dernier, suivant les résultats définitifs communiqués par le conseil électoral provisoire d’alors  qui avait eté accusé d'ietre à la solde du gouvernement Martelly

Les protestataires ont menacé de déclencher une révolution, disent-ils, pacifique, si Moïse Jean-Charles n’est pas dans la course.

Toutefois, pour beaucoup d'autres secteurs politiques, l'essentiel est que la commission fasse son travail en toute indépedance et honeteté, et que dans un tel caqs , ils sont prêts à se plier à ses recommandations

La  manifestation de Pitit Desalin a été organisée au lendemain de celle convoquée par les partisans et sympathisants du PHTK, le parti haïtien Tèt Kale  dont le candidat Jovenel Moïse a été classé 1er ,  selon les résultats du mieme CEP.

Les pro-Martelly ont dénoncé la mise en place de la commission de vérification et d’évaluation des scrutins de 2015 estimant que son seul objectif est d’évincer leur candidat de la course présidentielle.

Ils ont aussi tiré à boulest rouges sur président provisoire Jocelerme Privert qu’ils ont accusé d’avoir torpillé l’accord du 5 février et qu'il considère comme  le principal bénéficiaire.

Faisant savoir que la date du 14 mai a été actée dans l’accord du 5 février pour la prestation de serment du président élu, les partisans du PHTK ont appelé le conseil électoral provisoire à publier le plus tôt possible, un calendrier électoral et réclament un second tour entre leur leader Jovenel Moïse et le candidat de la ligue alternative pour l’émancipation et le progrès LAPEH Jude Célestin, conformément aux résultats contestees communiqués par le CEP en décembre dernier.

Le président Michel Martelly avait mis plus de 4 ans et demi de son mandat de 5 ans pour organiser  des élections. Les sénatoriales du 9 août et la présidentielle du 25 octobre 2016 ont  plongé le pays dans le chaos, en raison des fraudes massives qui les ont marquées

En milieu de semaine, le premier ministre Enex Jean-Charles avait rappelé que la date du 14 mai ne pourrait pas être respectée, en raison notamment des retards enregistrés dans la mise en place du gouvernement et la formation du CEP.

Le gouvernement s’engage à respecter les exigences(mais pas les dates)de l’accord du 5 février ,en organisant le second tour de la présidentielle pour permettre la passation de pouvoir à un président élu, avait-il indiqué.

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