mardi 24 mai 2016

Publication dans le journal officiel LE Moniteur, de l’arrêté fixant le salaire minimum par secteurs d’activité: il varie de 340 à 175 gourdes




Port-au-Prince, le 24 mai 2016 – (AHP) – Le président Jocelerme Privert a fait publier lundi soir dans le journal officiel LE Moniteur, l’arrêté fixant le salaire minimum par secteurs d’activité.

Des salaires entrés en vigueur à partir du 1er mai.

Ainsi, dans le segment A qui comprend entre autres la production privée d’électricité, les institutions financières, les télécommunications, le commerce Import-Export, les bijouteries, les concessionnaires d’automobiles, la communication notamment les agences publicitaires et la presse, le salaire de référence est fixé à 340 gourdes par journée de huit heures de travail.

Pour les entreprises du segment B qui comprend les bâtiments et travaux publics, les quincailleries, les agences de sécurité, les entreprises de distribution d’essence, le commerce de gros, l’industrie manufacturière tournée vers le marché local entre autres, le salaire minimum est fixé à 285 gourdes.

Le plus bas salaire est de 260 gourdes pour les entreprises faisant partie du segment C et qui comprend les hôtels et restaurations, l’agriculture, les industries de transformation, le commerce de détail, la presse communautaire.

Le salaire journalier du personnel de maison est de 175 gourdes. Il est de 300 gourdes pour les travailleurs des établissements industriels tournés exclusivement vers la réexportation e qui emploient leur personnel à la tache ou à la pièce. Des salaires de référence qui entrent en vigueur à partir du 1er mai.

Le sénateur Steven Benoit, surnommé père de la loi sur le salaire minimum, a salué cette augmentation du salaire des ouvriers même s’il reconnait que cela ne leur permettra pas de faire face à leurs besoins.

L’élu de l’ouest invite le ministère des affaires sociales et du travail à prendre des dispositions pour s’assurer que la loi soit appliquée et se dit prêt à accompagner tout salarié qui aurait reçu un salaire inférieur à celui fixé par la loi notamment en dénonçant les entreprises fautives.

La loi sur le salaire minimum est en générale considérée comme une pomme de discorde entre le patronat et le syndicat. Ces dernières semaines, des manifestations ont eu lieu à l’initiative des ouvriers du textile pour réclamer un salaire minimum de 500 gourdes.


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