jeudi 19 mai 2016

Attaque du commissariat de police des Cayes: le coordonnateur national de la plateforme politique REPONS PEYIZAN pro-Tèt kale tente de laver l’ancien chef rebelle Guy Philippe des accusations qui pèsent contre lui




Port-au-Prince, le 19 mai 2016 – (AHP) - Le coordonnateur national de la plateforme politique REPONS PEYIZAN, Fednel Monchéry, un fervent partisan de l’ancien régime Tèt Kale,  a tenté  ce jeudi de prendre  la défense de l’ancien chef rebelle Guy Philippe, dont le nom est cité avec insistance dans l’attaque meurtrière contre le commissariat de police des Cayes dans la nuit du 15 au 16 mai dernier.

C’est l’un des  assaillants qui, après son arrestation, avait indiqué que l'attaque  avait été commanditée par l’ancien rebelle qui brigue pourtant un siège de sénateur dans  le département de la Grand-Anse.

Pour Fednel Monchéry, il s’agit d’une manœuvre orchestrée par le palais national dans le but d’atteindre Guy Philippe qu’il présente comme une icône pour le rôle qu’il a joué lors de la sanglante insurrection contre l’ancien président constitutionnel  Jean-Bertrand Aristide au début des années 2000.

Il a fait savoir que le président provisoire Jocelerme Privert était ministre de l’intérieur lorsque des secteurs de la communauté internationale  ont forcé le président Aristide à quiter le pouvoir, alors que Guy Philippe et sa bande hésitaient à marcher sur Port-au-prince .


M Monchéry a aussi rejeté les accusations selon lesquelles, ce sont les proches du PHTK qui ont attaqué en début de semaine, les locaux abritant le bureau de Mathias Pierre, un cadre de Piit Desalin.


Mercredi, lors de son discours sur la place d’armes de l’Arcahaie à l’occasion du 213e anniversaire du drapeau, le président provisoire Jocelerme Privert avait mis en garde les  criminels, les  bandits et les  trafiquants de drogue  qui s’en prennent aux policiers pour semer le chaos dans le pays.

La police  a pour devoir de  traquer et de traduire en justice tous ceux qui ont commettent  des crimes de sang ou financiers,  avait martelé le président Privert.

Le sénateur Jean-Renel Sénateur, président de la commission justice et sécurité publique du grand corps, dénonce le climat de violence et d’insécurité qui prévaut dans le pays.

Le parlementaire dénonce entre autres l’assassinat mardi de 4 citoyens au centre-ville de Port-au-Prince et l’attaque armée perpétrée dans la nuit de samedi à dimanche contre le commissariat des Cayes.

Le sénateur Sénatus informe que la commission dont il est le président va diligenter une enquête sur cette attaque contre les forces de l’ordre et n’écarte pas la possibilité de travailler de concert avec la chambre basse dont la commission justice et sécurité va également plancher sur les incident survenus dans la 3e ville du pays en début de semaine.

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