mercredi 4 mai 2016

Le secrétaire général de la Plateforme Politique « Pitit Desalin » dénonce des faux pas du président Jocelerme Privert et menace de passer à l’opposition : Moise Jean Charles s'en est également pris à des cadres de son parti auxquels il donne 48 heures pour divorcer d'avec le president Privert





Port-au-Prince, le 4 mai 2016 – (AHP)- Le coordonnateur général de la plateforme politique PITIT Dessalines, Moïse Jean-Charles a dénoncé ce mercredi, ce qu’il appelle les 15 faux pas du président provisoire Jocelerme Privert.

Il a dans le même temps lancé un ultimatum de 48 heures à compter de ce mercredi aux membres de la plateforme qui seraient liés au gouvernement provisoire, leur demandant de se désolidariser du président Privert pour conserver leur position au sein de Pitit Desalin.

Il a du coup accusé le chef de l'Etat d'avoir  confier le contrôle du ministère des affaires sociales et du travail à un des membres du directoire de sa plateforme, Assad Volcy considéré come l'un des cadres les plus actifs.

Cette prise de position  de M. Jean-Charles ne peut qu'affaiblir et créer la division au sein de la plateforme Pitit Desalin dont les plus hauts cadres sont accusés d'avoir été financés lors des élections de 2015 par des hommes d'affaires réputés proches de l'ancien régime.

Le candidat à la présidence a eu d'autres cibles lors de sa sortie de ce mercredi. Il a a acusé Fanmi Lavalas, VERITE et aussi PHTK d'avoir partagé le pouvoir avec le chef de l'Etat, dans le cadre de ce qu'il considère être  les 15 faux pas du président provisoire.

Moïse Jean-Charles accuse, sans avancer de preuves, le pesident Privert d'avoir fait decaisser 200 millions de gourdes pour faire voter la prolongation de son mandat au parlement.

Reprenant des accusations de responsables du PHTK, il estime que les fonds débloqués pour faire face aux urgences suite aux inondations enregistrées en mars dernier  dans le département du nord, ont été mal utilisés.

Plus intrasigeant que jamais, il assime  à de la dérive toutes les actions du chef de l'Etat:  retard mis dans la mise sur pied de la commission d’audit de la gestion de l’administration Tèt Kale, poursuite du prélèvement des taxes sur les transferts d’argents et les appels téléphones internationaux.

Et en guise de concluson, Moïse Jean-Charles de menace  de rejoindre l'opposition,  si le président Privert ne corrige pas au plus vite ce qu'il considère come les 15 faux pas.

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