Port-au-Prince, le 2 mai 2016 – (AHP) – Après les membres du G8 vendredi dernier, le conseil électoral provisoire a rencontré ce lundi des responsables de plusieurs partis politiques autour du processus électoral.
Les discussions ont notamment porté sur la commission d’évaluation et de vérification des élections de 2015 dont les membres ont été investis la semaine dernière, lors d’une cérémonie au palais national.
Ce 2 mai, les responsables des partis politiques qui ont pris part à la rencontre avec les conseillers électoraux ont, une fois de plus, insisté sur la nécessité pour le CEP de tenir compte des recommandations de la commission.
Le CEP et la commission sont deux entités indépendantes mais qui ne devraient pas avancer sans tenir compte de l’avis l’une de l’autre, a dit Sorel Jacinthe du parti politique INITE qui plaide en faveur de la poursuite du dialogue pour sortir le pays de l’impasse.
Le représentant de l’organisation du peuple en lutte OPL, Harry Massant qui s’est dit préoccupé par la crise politique a mis l’accent sur la nécessité d’opérer des changements dans la machine électorale.
C’est aussi l’avis du coordonnateur du parti Ayisyen pou Ayiti, Jonas Coffy qui appelle à la mise à l’écart du directeur exécutif du CEP, Mosler Georges à l’instar des anciens conseillers électoraux qui avaient organisé les scrutins jugés frauduleux de 2015.
Pour sa part, le représentant de Fanmi Lavalas, Me Gervais Charles, estime que les personnalités qui composent le CEP et la commission de vérification inspirent confiance. Le pays a, a-t-il dit, une dernière chance d’organiser des élections qui n’aboutissent pas à une crise et sans le diktat de la communauté internationale.
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