mercredi 16 décembre 2015

Le chef de campagne du candidat à la presidence Jude Célestin affirme que la date du 27 decembre n'est plus viable pour un second tour, mais un conseiller du candidat officiel appelle le CEP à faire flèche de toute déclaration en ce sens



Port-au-Prince, le 16 décembre 2015 – (AHP) -  Le chef de campagne du candidat à la presidence Jude Célestin, Gerald Germain, estime qu’on ne devrait plus penser à la date du 27 décembre pour le second tour de la présidentielle, estimant que les conditions sont loin d’être réunies.

M. Germain rappelle que le candidat à la présidence de LAPEH, Jude Célestin, conditionne la poursuite du processus et toute rencontre avec le Conseil électoral provisoire à la mise en place préalable d’une commission indépendante d’évaluation, une revendication soutenue par la majorité de la classe politique, rappelle-t-il.

Il explique que si la situation en est aujourd'hui à ce point de pourrissement la faute ne peut en incomber qu'au CEP et à ceux qui le soutiennent.

Pour repondre aux partisans du pouvoir qui accusent M Celestin d'intransigeant, il a expliqué que lors de la rencontre  du G8 avec le CEP aussitôt après les résultats préliminaires,  la demande de la formation de la commission d'évaluation avait été formulée, mais que  le  president de l'orgamisme électoral, Pierre-Louis Opont, l'avait rejetée d'un revers de main.

M. Germain soutient qu'il n'y a aucune viabilité pour un  quelconque second tour le 27 decembre.

Cependant, le CEP assumera ses responsabilites s'il decide d'organiser une mascarade avec le seul candidat du pouvoir, a-t-il  dit.
    
De son côté, l’un des conseillers du candidat à la présidence du parti officiel PHTK, Guichard Doré,  estime que le conseil électoral provisoire n’a aucune raison de surseoir aux préparatifs du second tour de la présidentielle, faisant savoir que le candidat à la présidence de LAPEH, Jude Célestin, ne s’est pas désisté.

Il affirme n'accorder aucune importance à  la position de ce dernier qui conditionne sa participation à la mise en place d’une commission de vérification sur les fraudes dénoncées.

Guichard Doré indique que la loi ne prévoit pas une telle initiative.Toutefois, le pays vit  une période d'exception où le chef de l'Etat dirige par décret et  où des élections sont organisées sous l'égide d'un décret électoral

Entre temps, de nombreux secteurs se demandent de  quoi le CEP peut avoir   peur en refusant l'evaluation de l'ensemble des procès-verbaux stockés au centre de tabulation des votes.

Des secteurs de l'opposition ont fait savoir ces derniers jours   que l'attribution des pourcentages n'a pas eté faite  en fonction du vote de la population le 25 octobre, mais à main levée dans la droite ligne des sondages bidon réalisés peu avant les élections.

 Ils dénoncent ausi une véritable  foire au CEP où des conseilers sont accusés d'avoir reçu des pots-de -vins. L'ancien président du senat, Dieuseul Simon Desras, promet d'autres révélations dans les prochains jours.

C'est en partie ce qui expliquerait toute la réticence du CEP à laisser éclater la verité, selon le chef de campagne de Jude Célestin.
                                    

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