jeudi 5 octobre 2017

Des civils armés tirent désormais à bout portant sur les manifestants de l'opposition, sous les yeux indifférents ou amusés des patrouilles policières censé assurer leur sécurité: des manifestants dénoncent des arrangements préalables


Port-au-Prince, le 5 octobre 2017 - (AHP) - Le premier des 4 jours de mobilisation contre le budget 2017-2018 a tourné au drame. Ce jeudi dans le quartier de Saint-Martin, et au Carrefour de l'Aéroport, des civils armés non identifié ont fait feu sur la foule, blessant au moins 6 manifestants.

Les protestataires, environ un millier ce jeudi,  qui affirment avoir gagné les rues, d'abord pour protester contre le budget 2017-2018, ont indiqué que leurs revendications vont à présent, au-delà de la question du budget. Ils réclament le départ du président Jovenel Moise qu'ils estiment incapable de mener le pays a bon port.

La manifestation qui aurait dû aboutir devant le palais présidentiel, a   pris fin prématurément, en raison notamment des attaques dont  ont été l'objet les participants.

Plusieurs manifestants  dont  Marie Elisabeth Codada de Force Populaire    et  Chritelle Jean-Pierre du Mouvement des Grands Leaders  on dénoncé le fait que les policiers qui étaient censés assurer la sécurité des manifestants, soient restés impassibles voire même amusés face à ces attaques.

"Nous leur avons montré les bandits dépêchés par le pouvoir pour nous tirer desssus. Ils sont restés de glace, ont dénoncé révoltés des manifestants pour qui il s'agirait d'un arrangement préalable.

Ils ont également dénoncé le silence de l'internationale sur les violences verbales et physiques des proches du pouvoir. " Si c'était sous un autre  régime ou encore au Vénézuéla, 1000 voix se seraient élevées pour condamner et menacer", a dit l'un d'entre eux.

Un manifestant a fait savoir que ce sont ces mêmes hommes armés qui infiltrent les manifestations, cassent les pare-brises de véhicules des médias pour tenter de  les monter contre l'opposition.

selon les temoignagesentre autres  de Marie Elisabeth Codada de Force Populaire    et de Chritelle JPierre du Mouvement des Gradns Leaders  

Le leader de la plateforme Pitit Dessalines, Jean-Charles Moise qui affirme n'avoir pas eu le temps de rejoindre la foule, a établi un lien entre des violences et les propos incendiaires du  maire des Cayes, Jean Gabriel Fortuné qui, il a deux jours, avait appelé ls partisans du pouvoir  prendre les armes, contre les manifestants de l'opposition qui empêcheraient le fonctionnement des écoles.

Je me préparais à me rendre à la manifestation quand j'ai appris par voie de presse que 4 participants au mouvement de protestation, ont été blessés a dit M. Moise, interrogé sur son absence à une marche qu'il avait, avec d'autres membres de l'opposition, convoquée.

Il faut dire que, dans le même temps, aux Cayes, des proches du pouvoir, ont pu normalement participer à une manifestation, a l'appel de l'organisation Repons Peyizan, pour soutenir le président Jovenel Moise.

Lors de la manifstation de ce jeudi à Port-au-prince, un cameramean de  Télé Ginen a été empêché pendant un certain temps par quelques participants de filmer la manifestsation. Ce que d'autres manifestants n'ont pas approuvé. Les contestataires ont expliqué que " ces gens prennent nos images pour ensuite les remettre au pouvoir, lui permettant ainsi de savoir qui arrêter.

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