jeudi 3 novembre 2016

Des sénateurs rencontrent le CEP pour obtenir des garanties sur le maintien de la date du 20 novembre pour le premier tour de la présidentielle: les sénateurs pressent CEP d'organiser le 2ème tour avant le 29 janvier, en vue du respect de la date constitutionnelle du 7 fevrier pour l'investiture du nouveau président





Port-au-Prince, le 3 novembre 2016 – (AHP) – Les membres du conseil électoral ont rencontré mardi des sénateurs au siège social de l’institution électorale à Pétion-Ville.

Les discussions ont  porté notamment sur l’état d’avancement du processus électoral.

Selon le président du bureau du Sénat Ronald Larêche, les senateurs ont voulu avoir des garanties de l’institution électorale que le premier tour de la présidentielle et des législaives  aura bien lieu 20 novembre, tel que prevu  dans le calendrier électoral révisé.

Pour cela, l’Exécutif devrait prendre des dispositions pour faciliter l’accès aux centres de vote, fournir des cartes d’identification nationale aux électeurs des départements du grand Sud qui les ont égarées lors du passage de l’ouragan Matthew et réparer les bâtiments devant servir de centres de vote, endommagés.

De plus, Ronald Larêche a rapporté que ses collègues, tant du groupe majoritaire que de la minorité,  ont exprimé à l’unanimité leur demande aux CEP de compresser le calendrier électoral pour favoriser l’installation du président élu à la date constitutionnelle du 7 février.

Et pour cela, le 2e tour de la présidentielle doit avoir lieu avant le 29 février. C'est l'organisation p[olitique Fanmi Lavalas qui avait la première reclamé le respect de cette date, en  organisant des sit-in pour exuger du CEP qu'il revienne à  la date  prévue par la constititution, après  deux écarts en 2006 (pRene Preval) et  en 2011 (Michel Matelly).

Les conseillers électoraux n’ont pris aucun engagement en ce sens, a dit  M. Larêche.

C’est ce jeudi 3 novembre que la campagne électorale a été relancée, soit 4 jours avant la date du 7 novembre initialement fixée à cette fin.

Une décision du conseil électoral qui veut donner aux candidats plus de temps pour mobiliser les électeurs, selon un commniqué.

Cette décision prise sans aucune consultation préalable avec les partis politiques  est dénoncée par  plusieurs formations poltiques dont le parti Renmen Ayiti qui condamne l’attitude autocratique du CEP.  Du côté  du PHTK, on déplore également l’improvisation du CEP. 

Pour la Plateforme « Pitit Dessalines », une telle décision ne fait que renforcer les incertitudes autour de la tenue des élections.

Le directeur exécutif du CEP, Uder Antoine, soutient que cette décision sera bénéfique à tous les candidats. C’estpar  faute de temps, que l’ensemble des protagonistes n’ont pas été consultés à l’avance, a déclaré M. Antoine qui réaffirme la volonté du CEP d’organiser de bonnes élections dans le pays.

La campagne doit prendre fin le 18 Novembre  minuit.

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