lundi 20 mars 2017

Les parlementaires haïtiens vilipendés et humiliés sur les réseaux sociaux, en raison de leur incompétence présumée: des internautes suggèrent que les débats se fassent en créole



Port-au-prince, 20 mars 2017- (AHP)- Ils ne sont  pas tous dans la situation de pauvreté intellectuelle. Mais ils seraient un nombre important qui ne comprendraient pas grand chose aux débats dans les deux chambres.

Ces parlementaires n'auraient  rien à envier, dit-on, à la génération Josué Lafrance des années 1990.  Et ce serait, selon un intervenant sur whatsApp, la première fois que le parlement a dévalé une pente aussi abrupte

" Ils sont là parce qu'ils sont payés pour être là, pour voter en faveur de lois et d'accords allant dans le sens de certains gros intérêts", écrit un internaute. Et un autre d'ajouter aussitôt: ils sont là parce qu'ils ont payé pour être là, peu importe qu'ils comprennent ou pas ce qui se dit.

Et quand quelqu'un leur écrit ou leur suggère une intervention, il y a des risques de désastre, comme dans le cas de cet honorable qui ne fait aucune différence entre humilité et immunité ou qui ne connaît peut-être pas l'existence du mot immunité.

Et le coup de grâce est venu de ce collège auquel l'avis suivant a été attribué: il est porté à la connaissance des honorables sénateurs et députés que des inscriptions pour des cours particuliers de la première à la 9ème année fondamentale sont ouvertes du lundi 27 mars au vendredi 28 avril 2017, de 9h AM à 2h PM.

Il y a ceux qui suggèrent que les débats au Parlement se déroulent en créole. Cependant, pour d'autres, cette décision, si elle était appliquée ne résoudrait pas le problème.

La langue étant un véhicule, si quelqu'un n'a rien à transmettre, elle ne lui servira à rien, qu'il s'agisse du créole, du français ou de l'anglais.

Finalement, il y a ceux qui croient à la mise en place de balises et de  garde-fous, pour éviter que des postes aussi vitaux que ceux de sénateurs et députés  soient accessibles à des gens sans une certaine préparation.








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