lundi 1 février 2016

Nouvelles journées de manifestations de l'opposition en Haïti, les 2,6 et 7 février: le pouvoir annonce ausi ses manifstations



Port-au-Prince, le 1er février 2016 – (AHP) –Le Mouvement National pour l’Organisation du pays (MONOP) proche de la Ligue Alternative pour l’Emancipation et le Progrès d’Haïti (LAPEH) a annoncé lundi trois nouvelles journées de manifestations, les 2,6 et 7 février à Port-au-Prince, pour continuer d’exiger le départ du président Joseph, Michel Martelly.

Le coordonateur général du MONOP, André Fadot, dénonce la présence de la délégation de l’Organisation des Etats Américains (OEA) dans le pays, estimant que les positions de l’OEA sont rarement en faveur des intérêts de la majorité des haïtiens.

Le militant politique, André Fadot, appelle tous les acteurs politiques impliqués dans la crise à dialoguer ensemble en vue de trouver un consensus sur la formation d'un gouvernement de transition avewc pour mission d’organiser des élections dans un délai n’excédant pas 120 jours.

Le pouvoir  annonce  aussi des manifestations de rue à  Port-au-Prince et dans des villes de provinces les 2, 3, 4,  6 et 7 février en vue de continuer de réclamer la tenue du 2e tour  des élections, en depit du fait qu'il n'y ait plus de conseil électoral. 

Le porte-parole de la Platfòm Politik Viktwa, Eudes Lajoie, a fait savoir que la manifestation du mardi 2 février partira de la place du Canapé-Vert.

Il dit souhaiter que les acteurs de la crise électorale trouvent une entente qui puisse garantir la stabilité du pays, affirmant que dans le cas contraire le chef de l'état devrait rester au pouvoir au-delà du 7 février.

Le secteur syndical de transport haïtien presse pour sa part les acteurs impliqués à la crise politique à prendre la voie du dialogue en vue d'y trouver un dénouement.

Le porte-parole du syndicat,  Jacques Anderson Desroches, déplore la perpétuation de la crise électorale et les graves conséquences qu’elle entraine sur les activités économiques, notamment.

Jacques Anderson Desroches accuse le président Martelly et son premier ministre Evans Paul de rester passifs face à la détérioration des conditions de vie de la population, estimant insignifiante la récente baissedes prix de l’essence.
Jacques Anderson Desroches

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