Port-au-Prince, 11 ocobre 2016- (AHP)-Une rencontre a éte organisée lundi au siège du CEP avec des représentants de candidats à la présidence pour dresser un bilan des dégâts causés aux infrastructures électorales par l'ouragan Matthew, dans la perspective de l'organisation de la presidentielle et des législatives qui auraient dû se tenir le 9 octobre dernier.
Selon l'un des deux representants de Fanmi Lavalas, l’architecte-urbaniste Leslie Voltaire, les conseillers électoraux ont fait état à l'occasion, de 61 000 déplacés et de la mort de plusieurs membres du personnel vacataire.
Le CEP a fait valoir la nécessite d’apurer les listes électorales et de récupérer les cartes électorales perdues.
La question de la fixation de la date des élections n'a pas ete une priorité pour le CEP lors de cette rencontre. La priorité était plutôt de savoir la position des partis politiques, à la veille du jour (mercredi) arrêté par le CEP pour fixer la nouvelle date
Les dates du 23 octobre, 30 octobre et 6 novembre ont quand même été avancés par les partiipants . Mais le 30 octobre a fait l'objet d'une quasi-unanimité
Fanmi Lavalas s'est déclaré favorable à n’importe quelle date, mais insiste sur sa requête de prolongation de la période de campagne qui devrait prendre fin deux jours avant la date du scrutin, a souligné Leslie Voltaire.
L’un des dirigeants de la Plateforme Pitit Desalin, Mathias Pierre, a fait savoir pour sa part que les acteurs sont sur le point de trouver un consensus sur la date des élections.
Concernant la reprise de la campagne électorale, M. Pierre a souligné que le décret électoral prévoit la fermeture de la campagne 48 heures avant la date de la tenue du scrutin.
L’un des membres de la campagne du candidat de LAPEH, Pascal Nard Denis, se favorable à la date du 30 octobre.
M Denis estime que le pays a besoin d’un gouvernement élu démocratiquement pour mieux gérer la période post-matthew.
L’un des portes paroles de Renmen Ayiti, Jorchemy Jean Baptiste fait savoir que son parti ne s’accroche à aucune date et que l’important aujourd’hui, a-t-il dit, est la gestion de l’urgence post Matthew.
Il a fait savoir que la date des élections ne pourra pas être fixée avant la récupération par les citoyens de leurs cartes électorales perdues et la mise à jour de la liste des votants.
"Les infrastructures électorales endommagées doivent aussi être réparées, a dit M. Jean Baptiste qui affirme cependant, que Renmen Ayiti est prêt pour les élections.
Une rencontre a également eu lieu lundi au palais national entre l'exécutif, le CEP et d'autres acteurs impliqués dans le processus électoral.
L'accent a été mis là encore sur l'évaluation de la situation, après le passage de l'ouragan Matthew, avant de déterminer une date pour la tenue de la présidentielle et des législatives.
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