lundi 24 octobre 2016

Moins de 48 heures avant la séance d’interpellation du ministre de l’intérieur François Annick Joseph au sénat: le president du bloc majoritaire estime qu'on est bien loin des 16 voix nécessaires pour censurer le ministre




Port-au-Prince, le 24 octobre 2016 – (AHP) – A moins de  48 heures de la séance d’interpellation du ministre de l’intérieur François Annick Joseph prévue mercredi, à la demande des sénateurs pro-Tèt Kale, le président du bloc majoritaire au Sénat, Nenel Cassy, a laissé comprendre.

Selon lui, l’interpellation aurait dû être faite avec le consentement des membres des deux blocs. Ce qui, rappelle-t-il, n’a pas été fait.

François Annick Joseph est interpellé pour « parjure et mauvaise gestion de l’aide destinées aux victimes de l’ouragan Matthew.Il est accusé d'avoir menti sur la présence de soldats dominicains sur le sol national, ces militaires qui avaient accompagné l'aide leur pays  à Haïti.

Mais, pour plusieurs autres sénateurs, plusieurs ds sénateurs interpelateurs arrivés au Sénat par le bias d'élections jugées truquées, en voudrait à leur ancien collègue pour  avoir  paticipé avec la populationa aux diffétentes  manifestations anti-Martelly qui ont fait échouer le  2ème tour de la présidentielle à un seul candidat, de janvier 2016.

 Pour le sénateur Nenel Cassy, il est encore trop top pour parler de mauvaise gestion de l'aide post Matthew. "On peut comprendre qu’il existe une certaine lenteur, en raison notamment de la faiblesse des institutions, mais pas forcément de mauvaise gestion, a-t-il dit.

Il reconnait toutefois qu’au niveau de son groupe, les positions divergent sur la question mais il soutient que les discussions sont en cours pour dégager un point de vue unitaire..

Pour le sénateur du Nord-Ouest, Onondieu Louis, l’un des signataires de la demande d’interpellation, il y aurait des discussions avec les membres du groupe majoritaire, pour aboutir à un vote de censure contre M. Joseph.

Cependant, pour Nènèl Cassis, on est bien loin des 16 voix nécessaires pour censurer le ministre François Annick Joseph.


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