Washington, le 29 juillet 2015 – (AHP) – Le Sécrétaire général de l'Organisation des États américains (OEA), Luis Almagro, a recommandé mercredi à son Conseil permanent de faciliter le dialogue entre la République dominicaine et Haïti, en présentant le rapport de la mission qui s'est rendue dans les deux pays pour évaluer la situation des migrants haïtiens.
"La mission a recommandé dans son rapport, la facilitation du dialogue entre les deux pays et la tenue d'une rencontre entre dirigeants des deux pays dans un lieu approprié et acceptable pour les deux parties. Le rapport appelle l'OEA à faciliter le dialogue entre les deux pays afin de trouver un moyen de résoudre les difficultés actuelles.
Il est aussi recommandé un mécanisme de compréhension dans le cadre des normes internationales pour permettre le transfert de personnes entre les deux pays. Le document demande l'utilisation des bons offices de l'OEA pour renforcer le processus d'enregistrement en cours, en particulier dans l'identification et la documentation des migrants haïtiens à travers le programme de l'Universalisatión de l'identité civile des Amériques de l'OEA.
Il est également demandé en conclusion aux autorités nationales et à la communauté internationale de trouver un mécanisme pour aider les personnes déplacées, en particulier les plus vulnérables. La mission de l'OEA avait séjourné du 13 au 17 juillet en République dominicaine et en Haïti pour pour recueillir des informations sur la situation des migrants haïtiens, suite à la décision des autorités dominiaines d'expulser au de forcer au départ, plus d'une vingtaine de milliers de migrants haïtiens ou de Dominicains d'origine haitienne, sans avoir annoncé au préalable de début officiel des opérations de rapatrienents, après à la fin du programme dit de régularisation.
Dans ce contexte, les droits de nombreux migrants ont été violés, leurs biens volés et nombre d'entre eux maltraités. Le gouvernement et d'autres secteurs haïtiens et internationaux avaient denoncé des actes de racisme. Les autorités dominicaines allaient s'opposer à tout retour à la table du dialogue tant que le gouvernement haitien n'aurait pas présenté des excuses publiques pour les propos tenus. Elles avaient également accusé le secrétaire general de l'OEA Luis Almagro, de parti pris.
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