mercredi 29 juillet 2015

Moïse Jean Charles promet de travailler au départ de la MINUSTAH et à la mise en place d'une armée pour "protéger entre autres les frontières du pays": Rudolph Boulos accuse l'ancien président Préval d'avoir oeuvré à l'éviction de Jacky Lumarque

Port-au-Prince, le 28 juillet 2015- (AHP) – Le candidat à la présidence de la plateforme PITIT Dessalines, l’ancien sénateur Moïse Jean-Charles, a réaffirmé ce mardi 28 juillet 2015, sa détermination à travailler au départ des casques bleus d’Haïti pour permettre au pays de retrouver sa souveraineté. 

 Il y a 100 ans que nous sommes sous occupation américaine, a dit Moïse Jean-Charles, indiquant que même après le départ des marines en 1934, l’administration américaine a toujours su trouver une façon de contrôler le pays, notamment à travers ses ambassadeurs accrédités à Port-au-Prince.

L’ex-parlementaire promet une indépendance économique au peuple haïtien et plaide en faveur de la mise en place d’une armée capable entre autres, d’assurer la protection des frontières., reprenant ainsi un voeu cher au président Michel Martelly. 

 Il a aussi appelé le conseil électoral à ne pas céder aux pressions du pouvoir en place et d’une frange de l’élite économique qui, a-t-il dit, ne souhaitent pas que les prochaines élections aient lieu cette année dans le pays.

Estimant avoir une longueur d’avance sur ses concurrents, Moïse Jean-Charles a dénoncé la velléité d’instaurer un gouvernement de transition en vue, a-t-il dit, de le ralentir. 

Il assure que l’instauration d’un gouvernement de transition va provoquer une révolution pacifique dans le pays.

Lancien sénateur Henry Rudolph Boulos a lui, encouragé les citoyens à participer massivement aux élections de 2015 en vue, a-t-il dit, de barrer la route à tous ceux qui chercheront à détourner le vote populaire. 

 L’ex-parlementaire en a profité, une fois de plus, pour dénoncer l’attitude de l’ancien président René Préval qu’il accuse de manœuvrer en vue d’avoir le contrôle de la 50e législature afin d’accéder à la Primature.

C’est René Préval qui, avec la complicité du CEP, a provoqué la mise à l’écart de l’universitaire Jacky Lumarque dont la candidature à la présidence a été rejetée, estime M. Boulos très remontée contre l’ancien locataire du palais national.

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