vendredi 2 mars 2018

Les titres de Radio Solidarité/AHP du 2 mars 2018



Le premier ministre Jack Guy Lafontant confirme que l’absence des représentants d’Haïti à une réunion de l’ONU à New York sur le dossier du choléra était un signe de protestation à la réaction de la MINUJUSTH sur le scandale de corruption Petrocaribe.
-Pour le chef du gouvernement, il s’agit d’une interférence politique ; il affirme qu’aucune ingérence ne sera tolérée par l’administration actuelle.
- Cependant, plusieurs personnalités politiques se demandent pourquoi les autorités n’avaient pas réagi aussi fermement, lors des déclarations racistes de Donald Trump contre Haiti ? Des propos qui ne semblaient pas avoir  choqué l’exécutif, alors que toutes les communautés haïtiennes se montraient indignées.
-L’opposition démocratique qualifie de bravade, l’attitude du pouvoir vis-à-vis de l’ONU, et estime que le chef de l’Etat n’a aucune légitimité pour engager aucun pseudo bras de fer avec la MINUJUST établi en Haïti en 2017, en vertu de la resolution 2350 du Conseil de sécurité. Elle annonce deux sit-in ce samedi devant de « viaduc » de Delmas et devasnt la Cour Supérieure des Comptes, pour exiger la poursuite des anciens et actuels responsables ciblés par deux commissions sénatoriales, dans le pillage des fonds Petrocaribe.
-Le premier ministre tente de rassurer sur des dispositions pour  résorber d’ici la fin de l’exercice fiscal le déficit de 9 milliards de gourdes au 5è mois de l’année fiscale. « M. Lafontantcherche à expliquer ce déficit par ce qu’il appelle  le  dynamisme de son gouvernement.

-Selon le porte-parole du président, Lucien Jura, Jovenel Moise aurait  eu une conversation téléphonique avec le secrétaire général des Nations Unies le 28 février, suite à la non participation d’Haïti à la réunion sur le choléra à New York. Selon M. Jura, Antonio Guterres aurait dit au chef de l’Etat que la déclaration de Suzan D. Page n’était pas la position officielle de l’ONU.

-Difficile de de vérifier la justesse de telles  déclarations auprès de la MINUJUST.

-Suite au Conseil des ministres de mercredi, un arêté a été signé, portant obligation de libeller désormais en gourdes, les transactions commerciales. Les citoyens auraient aussi droit de porter plainte contre toute entreprise qui exigerait le paiement en devise étrangère.
 -Bras de fer entre la Féd´´ration nationale des maires haïtiens (FENAMH) et le ministre de la planification, Aviol Fleurant. Le Sénat de la république se positionne en médiateur.  Mais le directeur exécutif de la Fédération Nationale des ASECS (FENASECS), Luc Wantz Duvalssaint dit n’attendre autre chose que le strict respect des prescrits légaux quant à la gestion des fonds communaux.
-Les maires réclament le remplacement du ministre Fleurant qu’ils accusent d‘avoir donné aux parlementaires des fonds alloués aux municipalités.
-Un travailleur humanitaire dans la zone de Martissant, Johnny Jean-Pierre, a reagi sur les violences inter-quartiers et  l’influence des bandes armées. Coordonnateur d’une organisation communautaire  pour la PAIX à Martissant , il prône une campagne de désarmement qui soit accompagnée de programmes de réinsertion sociale.
-55 morts dont 20 par balles et 19 autres personnes tuées dans des accidents de la circulation dans l’aire Métropolitaine de Port au Prince, bilan dressé par la commission Episcopale Nationale Justice et Paix (JILAP) pour les  deux premiers mois de l’année 2018. Le Responsable de l’observation à la  JILAP, Rosevelson Appollon ne cache pas ses préoccupations quant à la soudaine remontée des actes de violences dans la capitale, ces dernières semaines.




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