vendredi 9 mars 2018

Commémoration de la journée mondiale de la femme: conference-débats, marches pacifiques pour dénoncer violences et injustice, por réclamer le respect de l’équité de genre: des secteurs dénoncent aussi l’hypocrisie qui empêche les organisations de bien défendre la cause des femmes


Commémoration de la journée mondiale de la femme: conference-débats, marches pacifiques pour dénoncer violences et injustice, por réclamer le respect de l’équité de genre: des secteurs dénoncent aussi l’hypocrisie qui empêche les organisations de bien défendre la cause des femmes

Port-au-Prince, le 9 mars 2018 - (AHP) - Commémoration de jeudi 8 mars de la journée internationale des droits de la femme. Plusieurs activités dont des conférences débats et une marche pacifique, ont été organisées à Port-au-Prince et dans plusieurs villes du pays.

C'est au Cap-Haïtien, la 2e ville du pays, que la marche pacifique a été organisée à l'initiative d'organisations féministes pour réclamer le respect de l'équité de genre.

A Port-au-Prince, la coalition haïtienne des femmes leaders, COHFEL, a organisé une journée de réflexion autour de la problématique de l'équité de genre. Sa coordonnatrice Evelyne B. Chéron a condamné les violences dont sont victimes les femmes en Haiti.

Elle a cité notamment le cas d'une jeune femme, ex-compagne d'un sénateur en fonction, qui a accusé ce dernier de l’avoir violentée et de ne pas s'occuper de leur enfant.

Ce n'est pas normal que des parlementaire, des législateurs, qui bénéficient de tous les avantages, aient une telle attitude. Elle a promis le soutien de son organisation à la victime présumée dans sa quête de justice.

C'est la jeune femme qui a cité nommément le parlementaire en question. Il s'agit, dit-elle, d'un des élus du nord, le sénateur Nahoum Marcellus, responsable du parti politique, Bouclier.

Selon son témoignage, M. Marcellus, père d'un de ses enfants, l'a violemment frappée et refuse, depuis sa prise de fonction il y a environ un an, de prendre soin de leur enfant. Nous avons vécu ensemble pendant environ un an et demi et il ne m'avait jamais battue, a dit la jeune gamme, soulignant que depuis qu’il est devenu chef, M. Marcellus a beaucoup changé allant jusqu'a refuser de s'acquitter de ses obligations de père.

Pire encore, confie-t-elle, Nahoum Marcellus l’aurait menacée après avoir appris qu'elle avait décidé de parler de l'incident.

Cette journée du 8 mars a été celle que plusieurs organisations de femmes, et de féministes ont choisi pour attirer l'attention sur la nécessité de continuer à oeuvrer pour le respect des droits des femmes dans e pays.

C'est le cas de "Kay Fanm", (Maison des femmes en créole), dont la coordonatrice Danielle Magloire s'est félicitée des acquis réalisés dans le cadre de la lutte en faveur du respect des droits des femmes et de la présence des organisations féministes dans presque toutes les régions du pays.

Ce jeudi également, des organisations féministes, entre autres Fanm Yo La et le réseau des femmes candidates ont fait des recommandations à la commission qui, à la chambre de députés, travaille sur le dossier de l’amendement de  la constitution.

Natacha Clergé de “Fanm Yo La” évoque entre autre le respect du quota de 30% de femmes dans l'administration publique. Elle réclame le droit pour les organisations de femmes d'observer activement le processus d'amendement de la loi-mère du pays.

Toutefois, plusieurs secteurs ont affirmé comprendre  sans toutefois appuyer le quota constitutionnel de 30 % de femmes dans ladminisyration. Pour eux, cete imposition  pourrait vouloir dire qu’il faudrait à tout prix trouver une femme, même si celle-ci n’est pas compétente.

Ce qui est juste c’est de confier le poste en question aux plus compétents (es) (homme ou femme).  Il y a tant d’hommes dans l’adminisration publique, au sénat ou à la chambre, qui ne savent même pas bien lire et qui deviennent riches en un laps de temps, avec rien qu’un vote accordé à un projet de loi souvent  injuste.

De plus, en privilégiant la compétence, on n’aurait peut-être pas à confiner la présence des femmes dans l’administration dans les limites de 30%.

Par ailleurs, beaucoup d’organisations de femmes agissent dans la plus grande hypocrisie, ne faisant  entendre leur voix que le 8 mars, dénonçant cetaines injustices, mais fermant leurs yeux sur d’autres. C’est bien de dénoncer le sénateur Nahoum Marcellus, mais pourquoi faire silence sur la marche du dossier  du député Anthony Dumont.

Certaines organisations de femmes refusent systematiques de s’entendre pour faire advancer le dossier dossier des femmes, et  sont de surcrøit prêtes à en venir aux mains, quand il s’agit de petits intérêts.

Vous vous souvenez de toute cette bataille rangée, avec force coups bas, lorsqu’il fallait choisir la représentante du secteur Femme au CEP, lors des dernières élections.



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