Le choléra avait été introduit dans le Bas plateau central (Haïti) par des soldats népalais de la MINUSTAH en octobre 2010. Ces soldats avaient alors déversé leurs excréments dans la rivière Meil, un affluent du Fleuve Artibonite, à proximité d'une base de la mission, contaminant ainsi l'eau consommée par les habitants de la région.
Le président du Bureau des avocats internationaux (B.A.I.) Me. Mario Joseph a annoncé qu’un accord a été trouvé avec l’ONU pour lancer dans les prochains mois, les consultations avec les victimes à Mirebalais sur les modalités de leur réparation.
Plus de 10.000 personnes sont mortes de la maladie, alors que près d'un million d'autres ont été contaminées.
L'ONU qui avait toujours refusé de reconnaitre ses responsabilités dans l'introduction du virus en Haïti, en dépit des études scientifiques allant en ce sens, réalisées par des experts locaux et étrangers, se réfugiant derrière l'immunité dont elle jouit, allait en 2016 pour la première fois depuis six ans, admettre publiquement son rôle dans l’introduction du choléra en Haïti.
Son secrétaire général sortant Ban Ki-moon a même estimé que les Nations unies avaient "une responsabilité morale"en la matière.
Mais les promesses restent jusqu'ici lettres mortes
Mario Joseph annonce deux sit-in les 28 novembre et 1er décembre prochains devant le palais national et devant la base de la MINUJUSTH à Clercine, pour réclamer l’accélération du processus de réparation.
Son secrétaire général sortant Ban Ki-moon a même estimé que les Nations unies avaient "une responsabilité morale"en la matière.
Mais les promesses restent jusqu'ici lettres mortes
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