mardi 21 novembre 2017

Le chef du gouvernemet reconnait, après de nombreuses dénonciations, que des bavures ont été commises lors de l'opération policière à Grand Ravine et promet que les responsabilités seront fixées et les coupables punis


Port-au-Prince, le 20 novembre 2017 - (AHP) -Après que pluseurs responsables du gouvernement et des hauts-gradés de la police eurent appuyé l'action de la police à Grand Ravin 13 novembre, le  premier ministre Jack Guy Lafontant a reconnu, après de nombreuses dénonciations, que des bavures policières avaient été commises lors de cette opération, annoncant que suite aux enquêtes policière (administrative) et judiciaire, les responsabilités seraient fixées et les coupables punis.

Le président de la commission Justice  et sécurité publique du grand corps, Jean-Renel Sénatus, a  fait état pour sa part,ce lundi, de problèmes dans la chaine hiérarchique de la Police nationale d'Haïti (PNH), soutenant qu'il y a eu désobéissance à un certain moment de la durée pendant l'opération.

Une information confirmée par le directeur général de la PNH. Michel-Ange Gédéon, souligant qu'à un certain moment, des instructions ont été passées pour arrêter l'opération mais, qu' il y a eu, a-t-il dit, des dérapages. Une enquête est en cours et les responsabilités seront fixées, a-t-il dit.

M. Gédéon a lui aussi fait état de faille dans la préparation de l'opération qui avait mobilisé pas moins de 213 agents de plusieurs unités de l'institution policière.

Ce n'est pas la première fois, ces dernières semaines, que les forces de l'ordre sont accusées d'exécutions sommaires, suite à la mort d'un des leurs.

Le 12 octobre dernier, des agents de la brigade d'intervention départementale BOID, avaient fait une descente musclée à Lilavois suite a l'assassinat d'un de leurs collègues, le policier Watson Jean.

Selon un rapport du RNDDH, le réseau nations de défense des droits humains, ces agents avaient organisé une expédition punitive soldée par la mort d'au moins une personne. Deux autres sont portées disparues après qu'elles eurent été arrêtées, 8 bastonnées des maisons et des hangars ont été incendiés.

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