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Port-au-Prince, le 20 novembre 2017 - (AHP) - Le juge d'instruction Brédy Fabien a libéré ce lundi pour raison humanitaire, l'ingénieur Armand Louis, une semaine après son arrestation lors d'une opération musclée de la police nationale a Grand Ravine.
Le pasteur Armand Louis est le directeur du Collège Maranatha, situé a la 4e Avenue Bolosse, ou l'opération du 13 novembre dernier s'est déroulé.
Deux policiers, trois présumés bandits et des membres de la population civile ont été tués, lors de cette descente des lieux qualifiée de massacre par l'opposition.
L'un des avocats de la mission évangélique, propriétaire de l'éEole dont le pasteur est le directeur depuis une trentaine d'années, Me Osnser H. Févry, a indiqué que le juge Brédy Fabien a décidé de le libérer afin qu'il puisse se faire soigner, vu qu'il avait été sauvagement battu lors de son arrestation. Il reste cependant à la disposition de la justice, a-t-il dit.
Quelques heures après cette opération, un porte-parole de la DDO (Direction départementale de l'ouest de la PNH), le commissaire Jean Ismagne Auguste avait laissé entendre que le pasteur Louis avait induit les forces de l'ordre en erreur en les conduisant, a-t-il dit, à une supposée cachette d'armes.
Toujours selon l'officier de police, c'est en se rendant sur place que les policiers ont été pris, selon lui, dans un guet-apens au cours duquel, deux d'en eux, Jimmy Boyard et Philidor Guy Evens tous deux agent 2, ont été abattus et plusieurs autres blessés.
Me Osner Févry, comme beaucoup d'autres avant lui, conteste cette version des faits, arguant que le pasteur Louis était arrivé sur les lieux après les policiers.L'homme de loi plaide en faveur de la poursuite de l'enquête judiciaire, de l'instruction donc, rappelant que la justice n'est pas forcément liée par le rapport de la police.
Il dénonce "des exactions et des exécutions sommaires, au cours desquelles, au moins une dizaine de personnes, membre de la population civile, ont été abattues.
Il informe que son cabinet a porté plainte contre les policiers ayant pris part a cette opération. Le dossier ne contenait aucun réquisitoire d'informé, ni information préliminaire et ni corps du délit, a-t-il dit, invitant les agents de la PNH à apprendre a gérer la perte de leurs frères-d'armes.
Ce lundi à la mi-journée, l'ingénieur Armande Louis, l'une des filles du pasteur Armand Louis, avait réclamé la sa libération.
Il n'était pas la lorsque l'opération avait débuté, a-telle confirmé, ajoutant qu'un policier lui aurait même appelé au téléphone pour lui demander de ne pas venir a l'école ce matin-la, le 13 novembre dernier. Elle a exigé justice et réparation pour toutes les victimes.
Alors que le juge d'instruction Brédy Fabien interrogeait le pasteur Louis a son cabinet, des dizaines d'élèves du collège Maranatha, des parents et des sympathisants du pasteurs organisaient un sit-in devant le palais de justice pour exiger sa libération.
Ce lundi également et a l'invitation de la commission justice et sécurité du Sénat, une rencontre s'est tenue entre des parlementaires et les membres du conseil supérieur de la police nationale autour de ce dossier.
Une rencontre qui aurait permis aux sénateurs de déceler des failles au niveau de la planification de l'opération du 13 novembre dernier.
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Le chef du gouvernemet reconnait, après de nombreuses dénonciations, que des bavures ont été commises lors de l'opération policière à Grand Ravine et promet que les responsabilités seront fixées et les coupables punis
Port-au-Prince, le 20 novembre 2017 - (AHP) -Après que pluseurs responsables du gouvernement et des hauts-gradés de la police eurent appuyé l'action de la police à Grand Ravin 13 novembre, le premier ministre Jack Guy Lafontant a reconnu, après de nombreuses dénonciations, que des bavures policières avaient été commises lors de cette opération, annoncant que suite aux enquêtes policière (administrative) et judiciaire, les responsabilités seraient fixées et les coupables punis.
Le chef du gouvernemet reconnait, après de nombreuses dénonciations, que des bavures ont été commises lors de l'opération policière à Grand Ravine et promet que les responsabilités seront fixées et les coupables punis
Port-au-Prince, le 20 novembre 2017 - (AHP) -Après que pluseurs responsables du gouvernement et des hauts-gradés de la police eurent appuyé l'action de la police à Grand Ravin 13 novembre, le premier ministre Jack Guy Lafontant a reconnu, après de nombreuses dénonciations, que des bavures policières avaient été commises lors de cette opération, annoncant que suite aux enquêtes policière (administrative) et judiciaire, les responsabilités seraient fixées et les coupables punis.
Le président de la commission Justice et sécurité publique du grand corps, Jean-Renel Sénatus, a fait état pour sa part,ce lundi, de problèmes dans la chaine hiérarchique de la Police nationale d'Haïti (PNH), soutenant qu'il y a eu désobéissance à un certain moment de la durée pendant l'opération.
Une information confirmée par le directeur général de la PNH. Michel-Ange Gédéon, soulignant qu'à un certain moment, des instructions ont été passées pour arrêter l'opération mais, qu' il y a eu, a-t-il dit, des dérapages. Une enquête est en cours et les responsabilités seront fixées, a-t-il dit.
M. Gédéon a lui aussi fait état de faille dans la préparation de l'opération qui avait mobilisé pas moins de 213 agents de plusieurs unités de l'institution policière.
Ce n'est pas la première fois, ces dernières semaines, que les forces de l'ordre sont accusées d'exécutions sommaires, suite à la mort d'un des leurs.
Le 12 octobre dernier, des agents de la brigade d'intervention départementale BOID, avaient fait une descente musclée à Lilavois suite a l'assassinat d'un de leurs collègues, le policier Watson Jean.
Selon un rapport du RNDDH, le réseau nations de défense des droits humains, ces agents avaient organisé une expédition punitive soldée par la mort d'au moins une personne. Deux autres sont portées disparues après qu'elles eurent été arrêtées, 8 bastonnées des maisons et des hangars ont été incendiés.
Une information confirmée par le directeur général de la PNH. Michel-Ange Gédéon, soulignant qu'à un certain moment, des instructions ont été passées pour arrêter l'opération mais, qu' il y a eu, a-t-il dit, des dérapages. Une enquête est en cours et les responsabilités seront fixées, a-t-il dit.
M. Gédéon a lui aussi fait état de faille dans la préparation de l'opération qui avait mobilisé pas moins de 213 agents de plusieurs unités de l'institution policière.
Ce n'est pas la première fois, ces dernières semaines, que les forces de l'ordre sont accusées d'exécutions sommaires, suite à la mort d'un des leurs.
Le 12 octobre dernier, des agents de la brigade d'intervention départementale BOID, avaient fait une descente musclée à Lilavois suite a l'assassinat d'un de leurs collègues, le policier Watson Jean.
Selon un rapport du RNDDH, le réseau nations de défense des droits humains, ces agents avaient organisé une expédition punitive soldée par la mort d'au moins une personne. Deux autres sont portées disparues après qu'elles eurent été arrêtées, 8 bastonnées des maisons et des hangars ont été incendiés.
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