Port-au-Prince, 17 décembre 2017- (AHP)- De nombreux
membres et partisans de Fanmi Lavalas ont manifesté le samedi 16 décembre à
Port-au-pince , à l’occasion du 27ème aniversaire des premières élections libres
et démocratiques de toute l’historie du pays, qui ont amené le père Jean-Bertrand
Ariside à la présidence du pays.
Les participants à la manifestation qui lançaient des slogans hostiles au pouvoir, ont dénoncé
la mauvaise gestion de l’équipe en place et la corruption qui grangrène l’administration
publique.
D'importantes personnalités de Fanmi Lavalas
dont l’ancienne candidate à la présidence Maryse Narcisse et l’ancien ministre
Yves Christalin ont pris part à cette manifestation.
Maryse Narcisse a dressé un bilan sombre
de la réalité quotidienne des masses populaires : chômage, désespoir,
insécurité et estime que la population doit renouveler son engagement pour le
maintien des acquis démocratiques.
Cependant les policiers sur place ont court-circuité
la manifestation dans le quartier de Saint-Martin, en lançant des grenades
lacrymogènes pour disperser la foule.
Selon eux, Fanmi Lavalas n’aurait pas
correctement signifié le parcours de la manifestation de ce samedi.
Des militants politiques représentant diverses
organisations alliées et sympathisants : Geto Rasanble, Geto Reveye,Fos
popile ,Aba Satan,REDDH, Wayom Bondye,Force de l’opposition politique (FOP) ont
fait savoir que la démission de Jovenel Moise est la seule solution au
dénouement de la crise socio-politique actuelle.
Dickson Oreste de l’organisation REDDH estime
que le président Moise par ses agissements et ses choix stratégiques , prouve
clairemet qu’iI est le président des riches ».
Il appelle au ravivement des contestatations
dans certains quartiers traditionnellement impliquées dans les principales
batailles politiques.
Pour sa part, Moise Saint-Vil de
l’organisation Wayom Bondye juge que les premiers mois du mandat de Jovenel
Moise pousse chaque jour un peu plus, les jeunes au découragement.
l estime
que le gouvernement , en révoquant des employés par centaines
dans l’’administration publique les encourage à quitter le pays.
Mais de nombreux militants dissent croient encore dans les
vertus prônées par la théorie de la libération ,base idéologique de l’idéal du
16 décembre 1990, à savoir la dignité et la justice sociale pour les pauvres et les
exclus.
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