Port-au-Prince,
le 6 décembre 2017 - (AHP) - Des milliers de personnes ont participé mardi dans
les rues de la capitale à ue importante marche pacifique pour dénoncer la corruption et l'impunité qui
gangrènent l'administration publique.
Cette
marche a coincide avec la sortie d’un rapport d’une commission sénaoriale qui a
épinglé de nombreuses personnalités dont des anciens premiers ministres ,
anciens ministres et anciens hauts fonctionnaires de l’Etat dans la gestion ds
Fonds PetroCaribe.
Les
participants à cette manifestation qui a
éte lancée par le collectif du 4 décembre, ainsi que d’autres associations
affiliées dont l’UNNOH, ont justement dénoncé à coups de slogans et tout au
long du parcours, les anciens haut-fonctionnaires de l'administration épinglés
dans le scandale de dilapidation des fonds du programme Petro Caribe.
La foule était notamment composée, de plus de milliers d'anonymes, de responsables d'organisations de la société civile et de partis politiques, entre autres Jean Hénold Buteau de l'Alternative socialiste, Anthonal Mortimé du collectif défenseurs plus, Jean- André Victor du Mopod, et des anciens candidats a la présidence Mario Andrésol et Marie-Antoinette Gauthier.
Tous, ils ont appelé les autorités compétentes à assumer leurs responsabilités dans le cadre de la lutte contre la corruption.
Ils ont exprimé le souhait que le rapport de la commission sénatoriale qui a enquêté sur la gestion des focontre toute personne soupçonnée d'avoir détourné les deniers publics.
Qu'ils soient montrés du doigt ne signifie pas qu'ils sont coupables, mais que la justice ne se prononce pas, c'est un tort de plus causé à la population qui aura à rembourser une dette qui n'a pas servi a améliorer ses conditions d'existence, mais à enrichir un petit groupe, ont souligné les protestataires.
Quelques incidents ont été enregistrés sur le parcours. Le responsable de l'ODEPH-Haiti, un nouveau parti politique, Assad Volcy a été agressé par des individus qu'il a assimilés à des "envoyés et manipulés" de son ancien camarade de lutte, Jean-Charles Moise de PITIT Dessalines, qui l’ont accusé de trahison.
La foule était notamment composée, de plus de milliers d'anonymes, de responsables d'organisations de la société civile et de partis politiques, entre autres Jean Hénold Buteau de l'Alternative socialiste, Anthonal Mortimé du collectif défenseurs plus, Jean- André Victor du Mopod, et des anciens candidats a la présidence Mario Andrésol et Marie-Antoinette Gauthier.
Tous, ils ont appelé les autorités compétentes à assumer leurs responsabilités dans le cadre de la lutte contre la corruption.
Ils ont exprimé le souhait que le rapport de la commission sénatoriale qui a enquêté sur la gestion des focontre toute personne soupçonnée d'avoir détourné les deniers publics.
Qu'ils soient montrés du doigt ne signifie pas qu'ils sont coupables, mais que la justice ne se prononce pas, c'est un tort de plus causé à la population qui aura à rembourser une dette qui n'a pas servi a améliorer ses conditions d'existence, mais à enrichir un petit groupe, ont souligné les protestataires.
Quelques incidents ont été enregistrés sur le parcours. Le responsable de l'ODEPH-Haiti, un nouveau parti politique, Assad Volcy a été agressé par des individus qu'il a assimilés à des "envoyés et manipulés" de son ancien camarade de lutte, Jean-Charles Moise de PITIT Dessalines, qui l’ont accusé de trahison.
“C’est une situation inacceptable qu’un groupe d’individus
manipulés en soient arrivés à m’agresser
physiquement, alors que j’ai été bien accueilli par l’ensemble des manifestants”,
a dit M. Assad, affimant que son
agression a été planifiée la veille à
Delmas 41.
Selon lui, Moïse Jean-charles croit que ODEPH Haïti est une menace pour son
leadership. Le responsible de ODEPH dit
attendre à présent la réaction des organisations de droits humains et de la
classe politique.
L’ancien candidat à la présidence
de Pitit Desalin, Jean-Charles Moïse (toujours convalescent) qui se remet d’une
crise de tension, n’a toujours pas réagi aux accusations de son ancien camarade.
La marche contre la corruption n'a pu aboutir devant les locaux du parlement où un document devrait être remis, le policiers ayant dispersé la foule, à coups de gaz lacrymogène, dans les parages du palais législatif. Mais le coordonnateur du collectif du 4 décembre 2013 qui avait lancé la manifestation, Jean-Robert Argant, s'est déclaré satisfait.
Nous avons lancé la bataille contre la corruption qui gangrène l'administration et nous allons la poursuivre, a dit M. Argant qui annonce que le document sera remis aux parlementaires le 9 décembre prochain, à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre la corruption.
Le président du Sénat Youri Latortue, a déploré que le document n'ait pu être remis au parlement, contrairement à ce qui avait été annoncé. Il a rejeté toute implication du corps législatif dans les incidents provoqués par la police, ayant abouti à la fin "prématurée" de la manifestation.
Nous avions une délégation qui les attendait, a dit l''élu de l'Artibonite qui rappelle que c'est au parlement et sous sa direction, qu'avait été initiée l'enquête sur l'utilisation des fonds Petro Caribe.
Il faut que les corrompus soient jugés, a dit Me Latortue, rappelant que, suivant des données disponibles, environ 25% du budget national se noie dans la corruption, que la contrebande nous fait perdre environ 500 millions de dollars à la frontière sans oublier le scandale Petro Caribe.
Pour
beaucoup de secteurs, les personalites ciblés dans le cadre du rapport de la
Commission sénatoriale, ont intérêt à s’expliquer devant la justice, pour effacer, si possible,
tout doute à leur égard.
“Ce ne sont
ni des médias, ni des partisans, ni des tapages et des injures sur les réseaux
sociaux qui les laveront d’éventuelles souillures”, a indiqué lundi un
diplomate ayant requis l’anonymat, rappelant que le chef de l’Etat (Jovenel Moïse)
a pris l’engagement public de combattre la corruption..
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