Port-au-Prince, le 21 février 2017 - (AHP)- Les cas de décès de détenus au pénitencier national sont devenus pathologiques et doivent faire l'objet d'études approfondies.
C'est ce qu'a indiqué ce mardi, le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Jean Danton Léger, lors des funérailles d'une vingtaine de détenus, chantées ce mardi en l'église Sainte-Anne au centre Ville.
Le chef du parquet de Port-au-Prince a déploré à l'occasion les conditions infrahumaines dans lesquelles vivent les prisonniers notamment ceux qui sont incarcérés au pénitencier national.
Nos prisonniers sont mal logés, mal nourris et mal vêtus, a déploré Jean Danton Léger qui invite les autorités compétentes à prendre des mesures pour remédier à cette situation.
Le chef du parquet s'est toutefois décerné un satisfecit pour avoir réalisé, avec l'appui du gouvernement de transition, notamment du ministre sortant de la justice Camille Edouard Junior, des foires médicales en faveur des prisonniers.
Il invite les prochains dirigeants à poursuivre le travail qu'il affirme avoir réalisé et se propose déjà de conseiller celui qui le remplacera a la tête du parquet de la Capitale.
La cérémonie de ce mardi, s'est notamment déroulée en présence des certains membres de la classe dpolitique, d'organisations de droits humains et de parlementaires.
Le président de la commission justice, sécurité et défense nationale a la chambre des députés, Clovis Robas, se dit préoccupé par la multiplication des cas de décès au pénitencier national.
Il faut,a-t-il dit, que les cadavres des prisonniers décédés durant leur incarcération soient autopsiés afin que la lumière soit faite sur les causes de leur décès. S'il s'avère qu'ils ont été victimes de négligence, il faudra que leurs proches soient dédommagés, a plaidé le parlementaire.
Bon nombre de détenus sont morts dans attente de leur jugement, a aussi déploré le parlementaire.
l
Participant à la ceremonie, le directeur exécutif du RNDDH (le Réseau national de défense des droits humains), Pierre Espérance qui a lui aussi déploré les mauvaises conditions d'incarcération au pénitencier national, invite le parlement a doter l'institut médico-légal, de moyens pour réaliser les autopsies des prisonniers décédés.
Depuis l'arrivée de Jean Danton Léger a la tête du Parquet de Port-au-Prince en avril 2016, ce sont 64 détenus décédés qui ont été inhumés. La plupart des décès sont dus à la malnutrition et à la tuberculose.
C'est ce qu'a indiqué ce mardi, le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Jean Danton Léger, lors des funérailles d'une vingtaine de détenus, chantées ce mardi en l'église Sainte-Anne au centre Ville.
Le chef du parquet de Port-au-Prince a déploré à l'occasion les conditions infrahumaines dans lesquelles vivent les prisonniers notamment ceux qui sont incarcérés au pénitencier national.
Nos prisonniers sont mal logés, mal nourris et mal vêtus, a déploré Jean Danton Léger qui invite les autorités compétentes à prendre des mesures pour remédier à cette situation.
Le chef du parquet s'est toutefois décerné un satisfecit pour avoir réalisé, avec l'appui du gouvernement de transition, notamment du ministre sortant de la justice Camille Edouard Junior, des foires médicales en faveur des prisonniers.
Il invite les prochains dirigeants à poursuivre le travail qu'il affirme avoir réalisé et se propose déjà de conseiller celui qui le remplacera a la tête du parquet de la Capitale.
La cérémonie de ce mardi, s'est notamment déroulée en présence des certains membres de la classe dpolitique, d'organisations de droits humains et de parlementaires.
Le président de la commission justice, sécurité et défense nationale a la chambre des députés, Clovis Robas, se dit préoccupé par la multiplication des cas de décès au pénitencier national.
Il faut,a-t-il dit, que les cadavres des prisonniers décédés durant leur incarcération soient autopsiés afin que la lumière soit faite sur les causes de leur décès. S'il s'avère qu'ils ont été victimes de négligence, il faudra que leurs proches soient dédommagés, a plaidé le parlementaire.
Bon nombre de détenus sont morts dans attente de leur jugement, a aussi déploré le parlementaire.
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Participant à la ceremonie, le directeur exécutif du RNDDH (le Réseau national de défense des droits humains), Pierre Espérance qui a lui aussi déploré les mauvaises conditions d'incarcération au pénitencier national, invite le parlement a doter l'institut médico-légal, de moyens pour réaliser les autopsies des prisonniers décédés.
Depuis l'arrivée de Jean Danton Léger a la tête du Parquet de Port-au-Prince en avril 2016, ce sont 64 détenus décédés qui ont été inhumés. La plupart des décès sont dus à la malnutrition et à la tuberculose.
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